Photo d’ouverture : Pour Paul Billong, Aaron Best et Edgar Sosa, c’est Noël à Boulazac (Photo : BBD)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de Boulazac Basket Dordogne.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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S’il est un club qui a payé un lourd tribut au coronavirus en début de saison, c’est bien le Boulazac Basket Dordogne. Avec un bon lot de blessures pour couronner le tout, le BBD a connu une entame d’exercice catastrophique : il est actuellement bon dernier avec 5 défaites en autant de matchs. Des matchs joués pour les trois premiers entre le 17 et le 24 octobre, pour les deux suivants le 19 et le 26 décembre. Donc, trois rencontres en une semaine avant deux mois d’arrêt et deux matchs à suivre.
Autant dire qu’il est pratiquement impossible d’évaluer le rendement des joueurs de l’équipe. Disons que Mouphtaou Yarou, qui valait 180 000 € la saison passée à Boulogne-Levallois mais jouait très peu (blessures et place de remplaçant derrière Vitalis Chikoko) montre qu’il a toujours un bon niveau avec ses 15,4 d’évaluation, de même que Benjamin Sene, plus efficace en ce début de saison (13,4 d’éval) que la saison passée (11,9 d’éval) pour 25 000 € de moins par an. Quant à Edgar Sosa, qui a divisé par deux ses émoluments de base par rapport à sa saison 2018-19 à Gravelines-Dunkerque (qu’il n’y avait pas terminée après 18 matchs à 10,7 d’éval), il présente, entre deux blessures (il a été remplacé en décembre par Cameron Wells, coupé auparavant par Gravelines-Dunkerque), la même évaluation qu’à l’époque.
Pour le reste, les autres joueurs du club proposent pour le moment un rendement à la hauteur de leur salaire : 10,0 pour Owen Klassen ou 6,2 pour Aaron Best, par exemple. Et, outre Benjamin Sene, les JFL font preuve d’un niveau moyen, mais dans la droite ligne de leurs prestations précédentes : Kevin Harley produit 6,0 d’éval contre 7,2 la saison passée (pour 18 000 € de plus par an) et Jean-Frédéric Morency 6,2 d’éval, comme la saison passée, où il était payé 15 000 € de plus.
Globalement, l’argent dépensé par le BBD l’est à bon escient, mais rien pour le moment ne laisse penser qu’un « go to guy », celui qui permettrait au club de se maintenir, va émerger de l’effectif actuel, sauf à ce que Yarou et/ou Sene se subliment.
- Edgar SOSA (DOM/USA) : 125 000 €
- Mouphtaou YAROU (BEN) : 125 000 €
- Benjamin SENE (FRA) : 100 000 €
- Owen KLASSEN (CAN) : 90 000 €
- John FLOWERS (USA) : 90 000 €
- Kevin HARLEY (FRA) 78 000 €
- Aaron BEST (CAN) : 65 000 €
- Jean-Frédéric MORANCY (FRA) : 65 000 €
- Dylan AFFO MAMA (FRA) : 20 000 €
Coach/Assistant :
- Thomas ANDRIEUX (FRA) : 65 000 €
- Jean-Sébastien CHARDON (FRA) : 26 500 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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S’il est un club qui a payé un lourd tribut au coronavirus en début de saison, c’est bien le Boulazac Basket Dordogne. Avec un bon lot de blessures pour couronner le tout, le BBD a connu une entame d’exercice catastrophique : il est actuellement bon dernier avec 5 défaites en autant de matchs. Des matchs joués pour les trois premiers entre le 17 et le 24 octobre, pour les deux suivants le 19 et le 26 décembre. Donc, trois rencontres en une semaine avant deux mois d’arrêt et deux matchs à suivre.
Autant dire qu’il est pratiquement impossible d’évaluer le rendement des joueurs de l’équipe. Disons que Mouphtaou Yarou, qui valait 180 000 € la saison passée à Boulogne-Levallois mais jouait très peu (blessures et place de remplaçant derrière Vitalis Chikoko) montre qu’il a toujours un bon niveau avec ses 15,4 d’évaluation,
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