Photo d’ouverture : Luka Asceric (Photo : JL Bourg – Jacques Cormarèche)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de la JL Bourg-en-Bresse.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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À lire le recrutement de la JL Bourg à l’intersaison, certains ont dû se demander si l’on avait trouvé du pétrole dans la Bresse, entre un pivot international slovène coté en Eurocup et Euroleague, Alen Omic, et un meneur arrivant tout droit de NBA, Kadeem Allen, sans oublier un Thomas Scrubb convaincant à Strasbourg l’année précédente. Une chose est sûre, ces divers recrutements se sont montrés judicieux – à l’exception de celui de Kadeem Allen, nous y reviendrons –, et Bourg-en-Bresse a effectué un excellent début de saison, remportant cinq de ses sept matchs disputés tout en se qualifiant pour la deuxième phase d’Eurocup.
Pour autant, la JL Bourg n’a pas fait de folies, ce que démontre l’évolution de sa masse salariale, passée de 1,702 M€ la saison passée à 1,998 M€ cette saison (grosso modo + 300 000 €). Et si les deux recrues vedettes, Omic et Allen, l’ont été pour 200 000 € la saison chaque, l’emblématique Zack Peacock, qui émargeait à 250 000 € l’année dernière, a vu son salaire aligné sur celui de ces deux têtes d’affiche. Tête d’affiche devenue unitaire, Kadeem Allen ayant préféré rester aux États-Unis pendant ces fêtes de fin d’année. On peut donc estimer qu’il n’a touché que 80 000 € de son contrat, ce qui laisse une belle marge à la JL Bourg pour recruter un remplaçant.
Pour le reste, difficile de trouver de « mauvaises affaires » en terre bressanne. Alen Omic est un point d’ancrage qui en fait plus que ce que montre son évaluation, déjà très bonne, de 15,4. Danilo Andjusic, qui était payé 12 000 € par mois la saison passée, s’est vu augmenté et on ne peut pas dire que son rendement en a pâti, au contraire : 17,4 points et 16,7 d’évaluation contre 16,0 pts et 15,5 d’éval la saison passée. Quant à Zack Wright (180 000 € la saison passée), son rendement a suivi une trajectoire inversement propotionnelle à celle de son salaire : 12,0 pts et 16,0 d’éval pour le meneur bosno-américain (contre 8,0 pts et 13,7 d’éval). Zack Peacock, pour sa part, produit ses plus petites stats depuis qu’il joue à Bourg, 13,6 pts et 12,3 d’éval, mais plus parce qu’il est de mieux en mieux entouré que parce qu’il voit son rendement baisser. Enfin, du côté des jeunes joueurs, si Théo Rey a été prêté à Gries-Oberhoffen en Pro B pour y trouver du temps de jeu, et si Thibaut Daval-Braquet peine à se montrer (-0,3 d’éval), Luka Asceric et, plus encore, Hugo Benitez montrent qu’ils ont toute leur place à ce niveau. Le jeune meneur, qui va tout juste avoir 19 ans dans les jours qui viennent, assure déjà 7,1 d’éval, suppléant avec talent les absences pour blessure de Zack Wright, le tout pour un salaire d’aspirant.
Globalement, la JL Bourg fait donc bon usage de l’argent dépensé, notamment auprès de sa filière « yougoslave » au sens large, entre Andjusic, Omic et Asceric mais aussi Zack Wright et son passeport (de complaisance…) bosnien.
- Zachery PEACOCK (USA) : 200 000 €
- Alen OMIC (SLO) : 200 000 €
- Kadeem ALLEN (USA) : 200 000 € (en fait 80 000 € sur 4 mois)
- Danilo ANDJUSIC (SER) : 170 000 €
- Thomas SCRUBB (CAN) : 170 000 €
- Zack WRIGHT (BOS/USA) : 135 000 €
- Pierre PELOS (FRA) : 95 000 €
- Maxime COURBY (FRA) : 90 000 €
- Luka ASCERIC (SER/AUT) : 60 000 €
- Thibaut DAVAL-BRAQUET (FRA) : 40 000 €
- Hugo BÉNITEZ (FRA) : 20 000 €
Coachs / Assistant :
- Savo VUCEVIC (MON/FRA) : 137 500 €
- Gérald SIMON (FRA) : 26 500 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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À lire le recrutement de la JL Bourg à l’intersaison, certains ont dû se demander si l’on avait trouvé du pétrole dans la Bresse, entre un pivot international slovène coté en Eurocup et Euroleague, Alen Omic, et un meneur arrivant tout droit de NBA, Kadeem Allen, sans oublier un Thomas Scrubb convaincant à Strasbourg l’année précédente. Une chose est sûre, ces divers recrutements se sont montrés judicieux – à l’exception de celui de Kadeem Allen, nous y reviendrons –, et Bourg-en-Bresse a effectué un excellent début de saison, remportant cinq de ses sept matchs disputés tout en se qualifiant pour la deuxième phase d’Eurocup.
Pour autant, la JL Bourg n’a pas fait de folies, ce que démontre l’évolution de sa masse salariale, passée de 1,702 M€ la saison passée à 1,998 M€ cette saison (grosso modo + 300 000 €). Et si les deux recrues vedettes, Omic et Allen, l’ont été
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