Spécial salaires Jeep Élite 2020-21 – Les dix plus hauts salaires français : LDLC Asvel a mis le paquet

Photo d’ouverture : Guerschon Yabusele – LDLC Asvel (Photo : Asvel – Infinity Nine Media – Alexia Leduc)

À partir d’aujourd’hui, équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Après le Top10 des salaires « all around », voici le Top10 des salaires des joueurs français.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Cela n’étonnera pas grand-monde, au vu des masses salariales présentées par les clubs de Jeep Élite à la LNB, c’est Lyon-Villeurbanne qui place le plus de joueurs dans le Top10 français des plus hauts salaires du championnat. Les quatre premiers d’entre-eux figurent du reste dans le classement des dix joueurs les mieux payés, toutes nationalités confondues. Mais, si LDLC Asvel a cassé sa tirelire pour des JFL, il n’est pas le seul en ce cas. Ainsi, Monaco paye plus que correctement trois joueurs figurant dans notre Top10, à savoir Mathias Lessort, Wilfried Yeguete et Abdoulaye Ndoye. Et il faut descendre à la 5^e place ex-aequo de ce classement pour trouver un joueur n’émargeant pas dans l’une de ces deux grosses cylindrées. Il s’agit du limougeaud Jerry Boutsiele, l’autre « intrus » (ni Villeurbannais ni Monégasque) étant Lahaou Konaté, des Metropolitans 92.

Le premier élément frappant dans ce Top10 tient au fait qu’il perçoit une moyenne de 239 000 € par an, une moyenne en hausse constante depuis quatre ans et même par rapport à la saison passée (203 500 €). Mieux encore, pour la première fois depuis que nous publions ces salaires (et probablement pour la première fois depuis toujours), la moyenne du Top10 français est supérieure à celle du Top10 non-JFL, de 205 000 € cette saison (en sérieuse décrue sur les années passées).

Autre élément intéressant : si le salaire du 10^e joueur français le mieux payé (Lahaou Konaté et Abdoulaye Ndoye, 160 000 €) cette saison est inférieur à celui de son homologue la saison passée (3 joueurs à 180 000 €), il faut remonter loin en arrière (Léo Westermann en 2014-15 à Limoges, 305 000 € payés pour partie par Barcelone) pour trouver mieux payé que Mous’ Fall et Guerschon Yabusele avec leurs 300 000 € chaque cette saison.

*Jerry Boutsiele – CSP Limoges (Photo : BCL)*

Ces gros salaires français sont-ils des joueurs rentables ? À constater l’évaluation de certains, on pourrait se poser la question. Avec 5,8 d’éval moyenne, Charles Kahudi semble très bien payé, voire une « mauvaise affaire », tout comme Abdou Ndoye (6,3 d’éval), qui paraît avoir du mal à digérer la transition entre son cocon choletais et Monaco. Mais ils sont aussi des joueurs indispensables au collectif, entourés de nombreux autres forts joueurs et luttent sur deux fronts, la Jeep Élite et l’Euroleague ou l’Eurocup. Ceci explique en grande partie cela.

Mais cela met encore plus en lumière la performance de joueurs comme Mous’ Fall (13,7 d’éval), Guerschon Yabusele (14,0) ou Mathias Lessort (14,3) alors que Jerry Boutsiele démontre qu’il est le joueur majeur de Limoges (16,7). Et surtout le fait que, globalement, les clubs de haut de tableau misent de plus en plus sur de forts joueurs français pour leur effectif, quitte à y consacrer une bonne part de leur masse salariale.