Photo d’ouverture : Moustapha Fall – LDLC Asvel (Photo : Asvel – Infinity Nine Media – Alexia Leduc)
A partir d’aujourd’hui, équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Pour démarrer, voici le Top10 des salaires des joueurs, toutes nationalités confondues.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année.
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La période plutôt incertaine que nous traversons depuis maintenant un an doit en être l’explication, mais la baisse des des masses salariales déclarées par les clubs (- 9 % en moyenne selon la LNB) se traduit également par un « tassement » des plus hauts salaires de la Jeep Élite. Il faut en effet remonter à la saison 2017-18 pour que le plus haut salaire d’alors, toutes nationalités confondues, soit inférieur à celui de cette saison (Miro Bilan, à Strasbourg, avait touché 220 000 € sur 8 mois, soit 275 000 € sur 10 mois, durée classique des contrats de joueurs étrangers – les Français étant le plus souvent payés sur 12 mois). En effet, cette saison, les deux plus gros salaires, à égalité, sont ceux de Moustapha Fall et de Guerschon Yabusele, qui émargent à 300 000 € chacun.
Il est à noter que ces deux plus importants salaires sont dédiés à des joueurs français, les JFL représentant du reste la moitié de ce Top10 – il s’agit là d’une évolution marquante : ces quatre dernières saisons, il n’y a jamais eu plus de deux joueurs français parmi le Top10 global (mais ils étaient 6 en 2014-15).
À noter également, la prépondérance des joueurs de LDLC Asvel avec, outre Fall et Yabusele, Charles Kahudi, Norris Cole et Antoine Diot.
Monaco (Dee Bost et Mathias Lessort) et Bourg-en-Bresse font figurer deux de leurs joueurs dans ce Top10, sachant qu’à la JL Bourg, outre Alen Omic et Zack Peacock, Kadeem Allen aurait dû figurer dans ce classement : il avait signé pour 200 000 € pour la saison, mais ayant quitté le club fin 2020, il n’aura touché que quatre mois de son contrat.
Dernier point remarquable : tous les joueurs figurant dans ce Top10 présentent une évaluation comprise entre 12,3 (Zack Peacock) et 16,4 (Jerry Boutsiele), preuve d’une compétitivité à la hauteur de leurs émoluments, à l’exception de trois joueurs de Lyon-Villeurbanne : Charles Kahudi (5,8), Norris Cole (6,3) et Antoine Diot (7,6). Difficile pour autant de dire qu’ils ne méritent pas leur salaire : ils font partie d’un effectif pléthorique où temps de jeu et responsabilités sont répartis (et donc dilués) alors que LDLC Asvel se focalise au moins autant sur l’Euroleague que sur la Jeep Élite.
- Guerschon YABUSELE (Lyon-Villeurbanne, France) : 300 000 €
- Moustapha FALL (Lyon-Villeurbanne, France) : 300 000 €
- Charles KAHUDI (Lyon-Villeurbanne, France) : 275 000 €
- Vitalis CHIKOKO (Boulogne-Levallois, Zimbabwe) : 270 000 €
- Norris COLE (Lyon-Villeurbanne, USA) : 250 000 €
- Mathias LESSORT (Monaco, France) : 250 000 €
- Dee BOST (Monaco, USA-Bulgarie) : 210 000 €
- Antoine DIOT (Lyon-Villeurbanne, France) : 200 000 €
- Alen OMIC (Bourg-en-Bresse, Slovénie) : 200 000 €
- Zachery PEACOCK (Bourg-en-Bresse, USA) : 200 000 €
- Jerry BOUTSIELE (Limoges, France) : 200 000 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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La période plutôt incertaine que nous traversons depuis maintenant un an doit en être l’explication, mais la baisse des des masses salariales déclarées par les clubs (- 9 % en moyenne selon la LNB) se traduit également par un « tassement » des plus hauts salaires de la Jeep Élite. Il faut en effet remonter à la saison 2017-18 pour que le plus haut salaire d’alors, toutes nationalités confondues, soit inférieur à celui de cette saison (Miro Bilan, à Strasbourg, avait touché 220 000 € sur 8 mois, soit 275 000 € sur 10 mois, durée classique des contrats de joueurs étrangers – les Français étant le plus souvent payés sur 12 mois). En effet, cette saison, les deux plus gros salaires, à égalité, sont ceux de Moustapha Fall et de Guerschon Yabusele, qui émargent
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