Photo d’ouverture : Nicolas Lang (Photo : CSP Limoges)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique du Limoges CSP.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Les temps changent, à Limoges. Peu ou pas de mouvements de joueurs, pas de flambée des salaires ou du budget – au contraire, il semblerait qu’une certaine forme de sagesse s’installe sur les bords de la Vienne. Prenez l’effectif limougeaud : en début de saison, ils étaient 8 de l’équipe 2019-20 à rempiler, avec pour seuls nouveaux le Cubain de Pro B Grismay Paumier et le Canadien Philip Scrubb. Quant à la masse salariale, qui se situait à 1 950 000 € la saison passée (6e de Jeep Élite), elle a décru, comme dans beaucoup de clubs, pour se fixer à 1 791 000 € déclarés en début de saison (5e du championnat). Le résultat de cette pondération est plutôt à l’avantage du club : si le CSP s’est incliné devant trois des cadors du championnat (Nanterre, Boulogne-Levallois et Monaco) et dernièrement contre Le Mans, il a remporté ses quatre autres rencontres, dont l’une face à l’épouvantail Bourg-en-Bresse, ce qui lui permet de se placer au 8e rang du championnat.
Bien sûr, Limoges ne serait pas Limoges sans qu’une « histoire » ne soit venue occuper les supporters de la Haute-Vienne pendant un couvre-feu ou un confinement. Elle fut l’apanage de DeMarcus Nelson, le meneur américain partant aux États-Unis fin novembre pour ne plus en revenir malgré un contrat prolongé de deux saisons. Pour compenser, Limoges a débauché à Anvers, où il brillait (15,0 points, 5,9 passes décisives, 2,6 rebonds pour 16,7 d’évaluation en 32′ en Eurocup), le dénommé Kenneth « Speedy » Smith, plutôt convaincant pour ses premières prestations malgré une adresse fluctuante et une défense pas toujours très rigoureuse. Cela étant, si le non-retour de Nelson a permis d’économiser une belle somme (il a dû percevoir moins du tiers de son contrat annuel de base), le montant des émoluments de Smith n’a pas filtré. Mais même en estimant qu’il est dans les mêmes eaux que celui de Nelson, le CSP avait de quoi recruter, puisqu’il a sorti Romeo Travis de son inactivité (un an sans jouer) pour renforcer le poste 4.
En tout cas, le CSP a réussi à conserver une grande partie de son effectif sans pour autant augmenter significativement tous ses joueurs. Marcus Ginyard (80 000 € l’année passée) et Benoît Mbala (70 000 € la saison dernière, il avait signé pour 100 000 € cette saison) ne proposent pas exactement le meilleur rendement à l’heure actuelle (Ginyard revient de blessure, pour sa défense), le second venant du reste d’être coupé. En revanche, Jerry Boutsiele, qui gagne 40 000 € de plus que la saison passée, ne « vole » pas ses émoluments, avec ses 16,4 d’éval – c’est même, et de loin, le meilleur joueur du CSP depuis le début de la saison. Quant à Nicolas Lang et Hugo Invernizzi, ils touchent la même chose que la saison passée et si Invernizzi est un petit peu en-dessous de ses productions de l’année dernière, l’arrière alsacien est en forte progression : de 9,9 à 15,0 d’éval ! Petite déception, en sens inverse, avec Ludovic Beyhurst, qui ne confirme pour le moment pas du tout son excellente fin de saison limougeaude (10,5 d’évaluation en 12 matchs), ayant perdu sa belle adresse : 29,9 % aux tirs dont 25,4 % à trois-points cette saison contre, la précédente, 57,4 % et 55,8 % respectivement… Mais, à un tarif inchangé, il reste une bonne affaire comme meneur remplaçant.
- Jerry BOUTSIELE (FRA) : 200 000 €
- DeMarcus NELSON (USA-SRB) : 150 000 € ( parti après 3 mois)
- Nicolas LANG (FRA) : 140 000 €
- Hugo INVERNIZZI (FRA) : 140 000 €
- Philip SCRUBB (CAN) : 120 000 €
- Marcus GINYARD (USA) : 110 000 €
- Grismay PAUMIER (CUB) : 80 000 €
- Benoît MBALA (CMR) : 50 000 € (pour 5 mois)
- Ludovic BEYHURST (FRA) : 48 000 €
- Timothé CRUSOL (FRA) : 36 000 €
Coach / Assistant :
- Mehdy MARY (FRA) : 85 000 €
- Romain CHENAUD (FRA) : 26 500 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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Les temps changent, à Limoges. Peu ou pas de mouvements de joueurs, pas de flambée des salaires ou du budget – au contraire, il semblerait qu’une certaine forme de sagesse s’installe sur les bords de la Vienne. Prenez l’effectif limougeaud : en début de saison, ils étaient 8 de l’équipe 2019-20 à rempiler, avec pour seuls renforts le Cubain de Pro B Grismay Paumier et le Canadien Philip Scrubb. Quant à la masse salariale, qui se situait à 1 950 000 € la saison passée (6e de Jeep Élite), elle a décru, comme dans beaucoup de clubs, pour se fixer à 1 791 000 € déclarés en début de saison (5e du championnat). Le résultat de cette pondération est plutôt à l’avantage du club : si le CSP s’est incliné devant trois des cadors du championnat (Nanterre, Boulogne-Levallois et Monaco), il a remporté ses quatre autres rencontres, dont l’une face à l’épouvantail Bourg-en-Bresse, ce qui lui permet de se placer au 6e rang du championnat.
Bien sûr, Limoges ne serait pas Limoges sans qu’une « histoire » ne soit venue occuper les supporters de la Haute-Vienne pendant un couvre-feu ou un confinement. Elle fut l’apanage de DeMarcus Nelson, le meneur américain partant aux États-Unis fin novembre pour ne plus en revenir malgré un contrat prolongé de deux saisons. Pour compenser,
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