Nous re-publions les salaires des joueurs et coaches des 18 équipes de Jeep Elite pour la saison 2018-19 qui sont déjà parus en exclusivité sur notre site en octobre avec les commentaires originaux.
BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Jeep Elite, équipe par équipe. Voici Le Mans Sarthe Basket.
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On connaît la problématique du MSB. Bien que champion de France, il n’a pu ou voulu (dans le cas de Mykal Riley) conserver aucun de ses quatre étrangers ni son pivot surdimensionné Youssoupha Fall mais récolté au passage « moins de 400 000 euros net pour le club, » dixit le président Christophe Le Bouille.
De par ses mensurations (2,21m), son abattage, Youssoupha Fall est proprement irremplaçable surtout qu’il ne coûtait que 60 000 euros la saison dernière puisqu’il était le fruit du centre de formation du club. Pour lui succéder au pivot, le MSB n’a pas lésiné sur la dépense en enrôlant Richard Hendrix, passé par Milan, Krasnodar et encore Tel-Aviv et élu MVP de la finale de l’Eurocup en 2013. Son prix est donc très raisonnable vu le pedigree. Le problème, c’est que l’Américano-Macédonien laisse pour l’instant tout le monde sur sa faim.
Payer Michael « Juice » Thompson 30 000 euros de plus que Justin Cobbs, fondamental dans la conquête du titre, n’est pas non plus une hérésie étant donné ce qu’il avait produit à Pau en 2016 (meilleur marqueur de Pro A avec 17,1 points, tout en étant considéré comme son meilleur meneur de jeu). Seulement là aussi, le joueur n’est pas à la hauteur des espérances victime d’une crise de confiance dans son shoot même si sa prestation face à l’ASVEL peut laisser penser à des jours meilleurs.
Par ailleurs, Le Mans doit composer avec les convalescences de Cameron Clark, qui est resté une année sans jouer -le MSB n’aurait pas pu se le payer si ce n’avait pas été le cas- et Terry Tarpey, qui a été signé jusqu’en 2022 -un bon investissement, mais qui a loupé la fin de saison dernière à cause d’une blessure au genou et qui a enchaîné à la reprise de l’entraînement avec une autre aux ischio-jambiers. Bref ça cafouille et les Manceaux ont fait appel à l’international belge Jonathan Tabu pour élargir leur palette dans la ligne arrière.
Terry Tarpey est à 30 000€ au-dessus de son salaire de l’an dernier au MSB, Will Yeguete et Antoine Eito sont à +20 000€, Petr Cornelie gagne 10 000€ de plus qu’à Levallois où il avait été prêté, alors que Valentin Bigotte a presque multiplié son salaire par deux (65 000€ à Dijon). Et lui, il assume.
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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On connaît la problématique du MSB. Bien que champion de France, il n’a pu ou voulu (dans le cas de Mykal Riley) conserver aucun de ses quatre étrangers ni son pivot surdimensionné Youssoupha Fall mais récolté au passage « moins de 400 000 euros net pour le club, » dixit le président Christophe Le Bouille.
De par ses mensurations (2,21m), son abattage, Youssoupha Fall est proprement irremplaçable surtout qu’il ne coûtait que 60 000 euros la saison dernière puisqu’il était le fruit du centre de formation du club. Pour lui succéder au pivot, le MSB n’a pas lésiné sur la dépense en enrôlant Richard Hendrix, passé par Milan, Krasnodar et encore Tel-Aviv et élu MVP de la finale de l’Eurocup en 2013.
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Photo: Juice Thompson (FIBA)
