BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Jeep Elite, équipe par équipe. Voici ceux de l’ESSM Le Portel.
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La vie en Jeep Élite n’est pas facile lorsque l’on dispose de petits moyens. Et la moindre erreur de recrutement se paye cash. C’est ce que constate à ses dépends l’ESSM Le Portel cette saison.
À la base, il n’y a malheureusement rien de surprenant à voir l’équipe du Pas-de-Calais à la dernière place du classement, elle qui présente la plus faible masse salariale de la division : avec 1,25 million d’euros, l’ESSM dispose de près de 100 000 € de moins que la Chorale de Roanne, 17e masse salariale avec 1,339 million. En deux saisons, Le Portel a vu sa masse salariale augmenter de 50 000 € en tout et pour tout. Sans doute pas assez pour se maintenir : au soir de la 20e journée, Le Portel présente un bilan de 3 victoires pour 17 défaites, à 3 victoires du 17e.
Pourtant, cette saison, Le Portel avait cassé sa tirelire en investissant lourdement sur deux joueurs, D’Angelo Harrison et Frank Hassell, les deux plus hauts salaires jamais vus sur la Côte d’Opale. Un pari peu rentable : Harrison marque certes 15,8 points par match, mais en arrosant copieusement – 4,9 réussites sur 12,8 tirs (38,2 %) ; Hassell, lui, assurait 15,2 points et 16,5 d’évaluation avant de claquer la porte suite à des échanges musclés avec le président du club. Outre le pivot gaucher, Toarlyn Fitzpatrick, son éphémère remplaçant Joe Alexander et le pigiste Anthony Raffa ont déjà quitté le club. Ousman Krubally, Jonathan Tabu (payé au même tarif que la saison passée au Mans) et Benoît Mangin font leur maximum pour sauver le club de la relégation mais ils sont bien seuls, les petits salaires des autres joueurs reflétant des prestations mineures.
Pour Christian Monschau (tout juste signé comme coach principal), Jacky Périgois (qui reprend son rôle d’entraîneur assistant après avoir assuré l’intérim d’Éric Girard après sa mise en retrait), Éric Girard et les supporters du Portel, le salut pourrait peut-être venir des deux derniers arrivants, l’intérieur Kwan Cheatam (15,0 points en deux matchs) et le pivot lituanien Edgaras Zelionis (28 points, 9 rebonds pour son premier match). Si l’effectif se stabilise et que la greffe de ces nouveaux venus prend durablement, un mince espoir demeure.
- D’Angelo HARRISON USA 180 000 €
- Frank HASSELL USA 180 000 €
- Joe ALEXANDER ISR 112 500 € (sur 7 mois et demi)
- Ousman KRUBALLY GMB 100 000 €
- Jonathan TABU BEL 100 000 €
- Benoit MANGIN FRA 80 000 €
- Antonio BALLARD USA 70 000 €
- Cyrille ELIEZER-VANEROT FRA 70 000 €
- Pierre-Etienne DROUAULT FRA 70 000 €
- Thomas SMALLWOOD FRA 30 000 €
- Coach: Jacky PERIGOIS FRA 80 000 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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La vie en Jeep Élite n’est pas facile lorsque l’on dispose de petits moyens. Et la moindre erreur de recrutement se paye cash. C’est ce que constate à ses dépends l’ESSM Le Portel cette saison.
À la base, il n’y a malheureusement rien de surprenant à voir l’équipe du Pas-de-Calais à la dernière place du classement, elle qui présente la plus faible masse salariale de la division : avec 1,25 million d’euros, l’ESSM dispose de près de 100 000 € de moins que la Chorale de Roanne, 17e masse salariale avec 1,339 million. En deux saisons, Le Portel a vu sa masse salariale augmenter de 50 000 € en tout et pour tout. Sans doute pas assez pour se maintenir : au soir de la 19e journée, Le Portel présente un bilan de 3 victoires pour 16 défaites, à 3 victoires du 17e. Pourtant, cette saison, Le Portel avait cassé sa tirelire en investissant lourdement sur deux joueurs, D’Angelo Harrison et Frank Hassell, les deux plus hauts salaires jamais vus sur la Côte d’Opale.
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Photo : Benoît Mangin (ESSM Le Portel)