Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de l’ESSM Le Portel.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Deux Français dans le top3. L’ESSM Le Portel, qui possède la plus faible masse salariale de la Jeep Élite (1 100 000 euros, soit plus de trois fois moins que l’ASVEL), a choisi une stratégie qui va à rebrousse-poil de celle de la plupart des clubs qui ont un compte en banque peu garni : priorité aux Joueurs Formés Localement.
Le meneur de 32 ans Benoît Mangin, qui effectue sa 10e saison au club, ce qui représente un cas exceptionnel dans le milieu professionnel, est récompensé de sa fidélité. A titre de comparaison, il gagnait 60 000€ il y a quatre ans. Le natif de Clamart a réalisé statistiquement sa meilleure saison en 2019-20 avec une évaluation de 12,0 contre… 3,9 il y a deux ans. Même s’il n’apparaît pas dans le cinq de départ, il joue 31’ par match et il est la vestale du club.
On note que, pour son retour dans le Nord, Mathieu Wojciechowski bénéficie du même traitement qu’à la JL Bourg avant ses deux saisons en Pologne, alors que Boris Dallo, au parcours zigzaguant, est en progression vis-à-vis de la saison passée à Strasbourg (70 000€ sur 10 mois), ce qui n’est pas le cas de Jo Passave-Ducteil, qui a perdu en route 20 000€ en arrivant de Châlons-Reims.
Le staff du Portel est contraint de faire très attention à son budget et c’est ainsi qu’il n’a pas pu prolonger comme il le souhaitait l’ailier américain Jamar Abrams, qui couvrait les postes 3 et 4 avec une certaine efficacité (8,9 points et 4,4 rebonds) et qui se retrouve aujourd’hui chez la lanterne rouge de Pro B, Poitiers ! Sur l’ensemble de la saison, il aurait gagné 70 000 euros.
Et si Eric Girard a pu se séparer de Wesley Gordon, très cher pour ce qu’il apportait (2 matches, 6 minutes, 3 points et 2 rebonds) et confirmer le vétéran franco-haïtien Georgi Joseph (38 ans), qui a tout vu et tout connu (11 changements de club depuis son arrivée en France en 2006), impossible de faire des économies du côté de Michael Umeh et Cyril Eliezer-Vanerot alors qu’ils ont fait face à des indisponibilités.
- Benoît MANGIN (FRA) : 100 000 €
- Mikyle MCINTOSH (CAN) : 100 000 €
- Boris DALLO (FRA) : 100 000 €
- Michael UMEH (USA/NGR) : 81 000 €
- Wesley GORDON (USA) : 80 000 € (32 000 € sur 4 mois)
- Cyrille ELIEZER-VANEROT (FRA) : 78 000 €
- Mathieu WOJCIECHOWSKI (FRA/POL) : 72 000 €
- Jamar ABRAMS (USA): 70 000 € (28 000€ sur 4 mois)
- Johan PASSAVE-DUCTEIL (FRA) : 60 000 €
- Georgi JOSEPH (FRA/HAI) : 58 500 €
- Charles ABOUO (CIV) : 50 000 €
- Damien NSEKE EBELE (FRA) : 30 000 €
Coach / Assistant :
- Eric GIRARD (FRA) : 90 000 €
- Jacky PERIGOIS (FRA) : 26 500 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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Deux Français dans le top3. L’ESSM Le Portel, qui possède la plus faible masse salariale de la Jeep Élite (1 100 000 euros, soit plus de trois fois moins que l’ASVEL), a choisi une stratégie qui va à rebrousse-poil de celle de la plupart des clubs qui ont un compte en banque peu garni : priorité aux Joueurs Formés Localement.
Le meneur de 32 ans Benoît Mangin,
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Ouverture: Benoit Mangin (ESMM)
