Photo d’ouverture : Abdoulaye Ndoye, Wilfried Yeguete (Monaco), Jaromir Bohacik (Strasbourg) – Photos : AS Monaco – SIG Strasbourg-P. Gigon)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. À partir d’aujourd’hui, la rédaction analyse les « mauvaises » affaires du championnat. Pour commencer, voici les « pires affaires » de Jeep Élite, toutes nationalités et tous postes confondus – les prochains articles détailleront les moins bonnes affaires par poste et par nationalité (JFL ou non-JFL).
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Après les « bonnes affaires », voici le tour des « mauvaises affaires », celle des joueurs dont le rendement n’est pas vraiment en rapport avec le salaire. Pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées. Et un joueur à l’évaluation faiblarde peut faire figure de « mauvaise affaire » du fait d’un temps de jeu réduit.
Ceci étant dit, quels sont les 15 « pires affaires » de Jeep Élite, les joueurs qui, schématiquement, sont les moins « rentables » du championnat ? Voici leur liste, suivie de quelques commentaires sur ces noms :
Nom | Club | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Alain Koffi | Le Mans | 78 000,00 € | 1,3 | 1,67 |
Jaromir Bohacik | Strasbourg | 120 000,00 € | 2,1 | 1,75 |
Charles Kahudi | Asvel | 275 000,00 € | 5,8 | 2,11 |
Norris Cole | Asvel | 250 000,00 € | 5,5 | 2,20 |
Marcus Ginyard | Limoges | 110 000,00 € | 2,8 | 2,55 |
Antoine Diot | Asvel | 200 000,00 € | 6,5 | 3,25 |
Abdoulaye Ndoye | Monaco | 160 000,00 € | 6,3 | 3,94 |
Bastien Pinault | Boulogne | 120 000,00 € | 4,8 | 4,00 |
Charles Galliou | Dijon | 55 000,00 € | 2,2 | 4,00 |
Guerschon Yabusele | Asvel | 300 000,00 € | 12,3 | 4,10 |
Vojdan Stojanovski | BCM | 90 000,00 € | 3,8 | 4,22 |
Ousmane Camara | Chalon | 144 000,00 € | 6,1 | 4,24 |
Rémi Lesca | Pau | 45 000,00 € | 2,0 | 4,44 |
Wilfried Yeguete | Monaco | 185 000,00 € | 8,3 | 4,49 |
Moustapha Fall | Asvel | 300 000,00 € | 13,7 | 4,57 |
Le profil de ces « mauvaises affaires » est très varié : on y trouve des joueurs étrangers qui ne s’adaptent pas bien aux spécificités du championnat français (Jaromir Bohacik en est la parfaite illustration), des membres de grosses escouades très bien payés mais aux responsabilités diluées au sein d’un effectif pléthorique, des joueurs de rotation au temps de jeu réduit, d’autres qui reviennent de blessure (Marcus Ginyard en est un exemple), d’autres encore qui souffrent clairement. Ainsi, Alain Koffi, pas épargné par le covid ni par les blessures, n’est en ce début de saison que l’ombre du très bon joueur qu’il fut – et même avec un salaire réduit par rapport aux années passées, son 1,3 d’éval fait mal.
Pour le quintette de LDLC Asvel présent dans ce « Flop15 » (Charles Kahudi, Norris Cole, Antoine Diot, Guerschon Yabusele, Moustapha Fall), il est bien sûr impossible de dire que ces joueurs sont mauvais ou trop payés. Ils sont au salaire qui est le leur pour de bonnes raisons. Et ils démontrent leurs qualités aussi bien en Jeep Élite qu’en Euroleague. Mais, au sein d’un effectif de 13-14 professionnels, on ne leur demande pas de produire 15 d’éval à chaque match. Cela étant, il est vrai que Charles Kahudi n’a pas encore trouvé son rythme de croisière en championnat.
Deux joueurs de Monaco, le deuxième club le plus fortuné de Jeep Élite, font également partie de ce classement. Pour Will Yeguete, les réflexions s’appliquant à Villeurbanne sont tout aussi pertinentes en son cas. Pour Abdoulaye Ndoye, d’autres paramètres entrent en ligne de compte : le passage d’un statut de joueur majeur à Cholet à celui d’un « joueur parmi d’autres » à Monaco, un temps de jeu réduit, une nécessaire adaptation à un nouvel environnement, tout cela amène à ce que son éval ait dégringolé depuis la saison passée (14,0 à Cholet) alors que son salaire suivait une courbe totalement inverse (60 000 € l’année dernière).
Pour le reste, Bastien Pinault entre un peu dans la même catégorie que les joueurs de Villeurbanne ou de Monaco cités précédemment alors que Charles Galliou joue peu, principalement dans un rôle de défenseur, le tout pour un salaire très réduit. Vojdon Stojanovski, de son côté, a comme Jaromir Bohacik besoin d’un collectif huilé pour s’exprimer – et pour son malheur, ce n’a pas vraiment été la marque de fabrique du BCM en ce début de saison. Quant à Ousmane Camara, il souffre dans une équipe elle aussi en difficultés même si elle connaît du mieux sur ses derniers matchs. Enfin, Rémi Lesca n’a pas un très gros temps de jeu (17,7 minutes) mais pâtit principalement d’une adresse totalement défaillante : 22,3 % aux tirs dont 20,8 % à trois-points. Impossible de ne pas être en difficultés avec de tels chiffres. Mais au vu de son salaire, à peine supérieur à celui d’un Espoir, que demander de plus ?
De manière plus globale, on s’aperçoit qu’ils ne sont que quatre non-JFL à figurer dans ce Flop15 et que, hormis Norris Cole, ce ne sont pas de très gros salaires. En parlant de salaire, justement, il est clair que de toucher une forte somme (à l’échelle du championnat français s’entend) a un impact sur le ratio que nous utilisons : il faudrait à Guerschon Yabusele ou à Mous’ Fall tourner à plus de 45 d’éval pour figurer dans notre Top15, par exemple ! Dans tous les cas, le résultat est là : sept des membres de ce Flop15 touchent 150 000 € ou plus et ils sont onze à gagner plus de 100 000 € par saison.
Mais, insistons bien sur ce sujet, si ces quinze joueurs proposent un ratio évaluation/salaire peu réjouissant, cela n’en fait en rien de mauvais joueurs. Aucun ne « vole » sa place en Jeep Élite ou son salaire.
[armelse]
Après les « bonnes affaires », voici le tour des « mauvaises affaires », celle des joueurs dont le rendement n’est pas vraiment en rapport avec le salaire. Pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées. Et un joueur à l’évaluation faiblarde peut faire figure de « mauvaise affaire » du fait d’un temps de jeu réduit.
Ceci étant dit, quels sont les 15 « pires affaires » de Jeep Élite, les joueurs qui, schématiquement, sont les moins « rentables » du championnat ? Voici leur liste, suivie de quelques commentaires sur ces noms :
[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »7″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]