Photo d’ouverture : Arnas Velicka – Champagne Basket (Photo : Champagne Basket – Teddy Picaudé)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Désormais, la rédaction analyse les « bonnes » et « mauvaises » affaires du championnat. Après les « meilleures affaires » de Jeep Élite, toutes nationalités et tous postes confondus, puis JFL par poste, voici, par poste de jeu, les bonnes affaires non-JFL.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Qui sont les JNFL (Joueurs Non Formés Localement) qui représentent les meilleures affaires en fonction de leur poste de jeu ? Rappelons que, pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Une forme de calcul qui favorise les plus bas salaires, mais qui reste tout de même éloquente à de nombreux niveaux.
Si certains de ces joueurs étrangers qualifiés de « bonnes affaires » ne sont plus des inconnus dans nos contrées depuis belle lurette (un Zack Wright ou un Travis Leslie, pour n’en citer que deux, évoluent en Jeep Élite depuis pas mal d’années), d’autres au contraire sont de véritables « trouvailles », des joueurs généralement jeunes et entamant leur parcours professionnel ou passés jusque-là sous le radar des recruteurs de Jeep Élite. C’est ainsi qu’un Chima Moneke (25 ans) a fait ses classes en Pro B pendant deux saisons avant d’attirer l’attention d’Orléans – qui n’a depuis qu’à se féliciter d’un joueur qui tourne à 18,4 d’évaluation pour un salaire « cadeau » !
Sur le poste 1
Au poste de meneur, le jeune lituanien Arnas Velicka (21 ans), passé dans ses jeunes années par le Zalgiris Kaunas et Barcelone – on a vu pire comme écoles de formation ! – confirme les espoirs placés en lui et, surtout, démontre qu’il a eu tout à fait raison de signer pour un tout petit salaire à Champagne Basket, où il exprime des qualités qui lui vaudront très certainement de partir vers des cieux plus rémunérateurs la saison prochaine. Derrière, Brandon Jefferson, Michaël Stockton et Zack Wright justifient année après année leur salaire, que celui-ci ait baissé (Zack Wright était à 180 000 € la saison passée) ou au contraire augmenté (Brandon Jefferson était à 90 000 € à Orléans, Michaël Stockton touchait 100 000 € à Cholet). Quant au Canadien Kaza Kajami-Keane, il offre de bonnes prestations rapportées à son salaire très mesuré. Le Mans ne doit pas se plaindre de sa signature.
Nom | Club | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Arnas Velicka | Champagne | LIT | 65 000,00 € | 12,1 | 18,62 |
Brandon Jefferson | Strasbourg | USA | 100 000,00 € | 16,9 | 16,90 |
Michaël Stockton | Cholet | USA | 130 000,00 € | 21,5 | 16,54 |
Kaza Kajami-Keane | Le Mans | CAN | 80 000,00 € | 11,0 | 13,75 |
Zack Wright | Bourg | BOS/USA | 135 000,00 € | 16,0 | 11,85 |
Sur le poste 2
Comme souvent ces dernières années, le poste d’arrière figure rarement parmi ceux sur lesquels les clubs dépensent le plus d’argent. D’une part parce qu’ils privilégient généralement les postes intérieurs, d’autre part parce qu’ils font de plus en plus appel à des « combo guards », capables de jouer sur le poste de meneur et d’arrière. Ici figurent cinq joueurs qui sont de « purs » arrières et qui se distinguent, à l’exception de Sean Armand, par un salaire des plus modeste. Ce qui ne les empêche pas de proposer un rendement très correct, même si Ronald March ne satisfait qu’à moitié son coach. Mais il est à noter que lui, comme Charles-Noé Abouo, sont surtout connus comme de bons joueurs de Pro B. Et ils prouvent qu’ils peuvent exister à l’étage supérieur. Pour le reste, si Vincent Sanford (160 000 € l’an passé à Limoges) a vu son salaire sérieusement décroître du fait de ses prestations mitigées en Haute-Vienne, Sean Armand justifie la confiance de Chalon (où il avait réalisé une pige convaincante la saison passée) alors que le Slovène Gregor Hrovat, sans faire de bruit, prend une place notable dans le dispositif choletais pour un tarif très serré.
Nom | Club | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Charles-Noé Abouo | Le Portel | CIV | 60 000,00 € | 10,7 | 17,83 |
Gregor Hrovat | Cholet | SLV | 60 000,00 € | 9,5 | 15,83 |
Ronald March | Roanne | USA | 60 000,00 € | 8,6 | 14,33 |
Vee Sanford | Pau | USA | 90 000,00 € | 12,6 | 14,00 |
Sean Armand | Chalon | USA | 140 000,00 € | 17,3 | 12,36 |
Sur le poste 3
Comme le poste d’arrière, celui d’ailier est rarement celui sur lequel les clubs investissent le plus. Et ils font souvent confiance à des joueurs connus sous nos latitudes, comme Travis Leslie et LaMonte Ulmer, qui le rendent bien alors que leur salaire n’a rien de mirobolant (Ulmer touchait la même somme à Dijon la saison passée, Leslie était à 140 000 € à Pau). Pour le reste, il est intéressant de constater que de recruter dans des championnats « exotiques » ou à tout le moins de niveau moindre que la Jeep Élite peut s’avérer une bonne pioche. Le Belge Hans Vanwijn et l’Israélien Rafi Menco ne doivent certainement pas décevoir leur club, surtout au prix où ils ont été signés. Enfin, Lasan Kromah démontre que sa première expérience malheureuse en Jeep Élite (4 matchs à 2,0 d’éval à Boulazac en 2018-19) n’était qu’un accident et qu’il a sa place dans cette division, sans pour autant s’y montrer dominant. Mais à son tarif, il a toute sa place.
Nom | Club | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Travis Leslie | Champagne | USA | 90 000,00 € | 16,2 | 18,00 |
Hans Vanwijn | Dijon | BEL | 90 000,00 € | 15,2 | 16,89 |
LaMonte Ulmer | Orléans | USA | 120 000,00 € | 17,6 | 14,67 |
Rafael Menco | Chalon | ISR | 80 000,00 € | 10,0 | 12,50 |
Lasan Kromah | Cholet | USA | 70 000,00 € | 8,4 | 12,00 |
Sur le poste 4
Nous l’avons déjà évoqué plus haut, Chima Moneke est l’une des deux ou trois plus belles réussites du recrutement de l’intersaison, tous clubs confondus. Repéré en Pro B, il fait encore mieux à l’étage supérieur ! Quant à Dominique Archie, son cas interpelle : il était à 110 000 € la saison passée à Châlons-Reims (l’ancienne appellation de Champagne Basket) et tournait à 11,5 d’éval – en perdant 25 000 €, il a gagné 4,5 d’éval cette saison ! Viennent ensuite trois joueurs signés pour des tarifs raisonnables pour des intérieurs et apportant de fiers services à leur équipe. On notera notamment le cas de l’Israélien Tomer Ginat, qui évolue dans la forte équipe de Boulogne-Levallois et y tient toute sa place au milieu d’une raquette où il fréquente quand même Vitalis Chikoko et Miralem Halilovic !
Nom | Club | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Chima Moneke | Orléans | NIG | 80 000,00 € | 18,4 | 23,00 |
Dominique Archie | Champagne | USA | 85 000,00 € | 16,1 | 18,94 |
Mikyle McIntosh | Le Portel | CAN | 100 000,00 € | 13,3 | 13,30 |
Tomer Ginat | Boulogne | ISR | 120 000,00 € | 14,7 | 12,25 |
Owen Klassen | Boulazac | CAN | 90 000,00 € | 11,0 | 12,22 |
Sur le poste 5
Si Chima Moneke est une très bonne affaire, Boubacar Touré est une très très bonne affaire ! Pensez : alors que le moindre pivot étranger, surtout lorsqu’il mesure plus de 2,10 m (Touré est à 2,13 m), peut prétendre à 120 000 € ou bien plus, le jeune Sénégalais, sortant tout juste de sa fac NCAA d’Eastern Michigan, a signé au tarif d’un aspirant tout en se montrant aussi performant que le titulaire sur son poste, Juvonte Reddic, en moins de temps de jeu (16,0 mn contre 29,7) et pour trois fois moins cher ! Mais son très mauvais geste sur Miralem Halilovic risque de lui coûter également très cher… Derrière lui, Mouph’ Yarou a vu son salaire baisser après sa grosse blessure de la saison passée (180 000 € à Boulogne-Levallois) mais il démontre qu’il s’est bien rétabli. Bien payés, Ovie Soko et Luke Fischer justifient parfaitement leurs émoluments tandis que Brian Conklin, moins payé qu’à Limoges (140 000 € la saison passée), se montre plus efficace (10,3 d’éval en 2019-20).
Nom | Club | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Boubacar Toure | Roanne | SEN | 45 000,00 € | 12,0 | 26,67 |
Mouphtaou Yarou | Boulazac | BEN | 125 000,00 € | 15,5 | 12,40 |
Ovie Soko | Le Mans | GB | 160 000,00 € | 19,0 | 11,88 |
Luke Fischer | Orléans | USA | 150 000,00 € | 17,8 | 11,87 |
Brian Conklin | Nanterre | USA | 110 000,00 € | 11,7 | 10,64 |
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Qui sont les JNFL (Joueurs Non Formés Localement) qui représentent les meilleures affaires en fonction de leur poste de jeu ? Rappelons que, pour les définir, nous avons simplement établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Une forme de calcul qui favorise les plus bas salaires, mais qui reste tout de même éloquente à de nombreux niveaux.
Si certains de ces joueurs étrangers qualifiés de « bonnes affaires » ne sont plus des inconnus dans nos contrées depuis belle lurette (un Zack Wright ou un Travis Leslie, pour n’en citer que deux, évoluent en Jeep Élite depuis pas mal d’années), d’autres au contraire sont de véritables « trouvailles », des joueurs généralement jeunes et entamant leur parcours professionnel ou passés jusque-là sous le radar des recruteurs de Jeep Élite. C’est ainsi qu’un Chima Moneke (25 ans) a fait ses classes en Pro B pendant deux saisons avant d’attirer l’attention d’Orléans – qui n’a depuis qu’à se féliciter d’un joueur qui tourne à 18,4 d’évaluation pour un salaire « cadeau » !
Sur le poste 1
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