Photo d’ouverture : Johnny Berhanemeskel (Nanterre), Egidijus Mockevicius (Le Mans), Jaromir Bohacik (Strasbourg) – (Photos : Nanterre/Hélène Brasseur – MSB/Dominique Breugnot – SIG/P. Gigon)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope vous a proposé son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. La rédaction a ensuite analysé les « bonnes » et « mauvaises » affaires du championnat. Après les « pires affaires » de Jeep Élite, toutes nationalités et tous postes confondus, et le « Flop5 » JFL – voici les moins bonnes affaires non-JFL par poste.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Après les « Flop5 » JFL par poste de jeu, au tour des non-JFL par poste de jeu pour conclure ce Spécial Salaires Jeep Élite. Pour définir ces Flop5, comme à l’habitude, nous avons établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées. Et un joueur à l’évaluation faiblarde peut faire figure de « mauvaise affaire » du fait d’un temps de jeu réduit (nous avons cependant décidé de ne retenir que les joueurs passant plus de 10 minutes par match sur le terrain, ce qui a éliminé quelques Espoirs entrés de manière sporadique sur le terrain).
Comme pour les Flop5 JFL, les clubs les plus fortunés sont les mieux représentés en ce qui concerne les non-JFL : 4 joueurs pour Lyon-Villeurbanne, 3 pour Boulogne-Levallois, 2 pour Monaco (à égalité avec une belle brochette de clubs : Dijon, Gravelines-Dunkerque, Chalon-sur-Saône, Nanterre, Limoges, Strasbourg). La présence de joueurs de ces divers clubs indique surtout que les dirigeants de ces structures ont beaucoup misé sur un ou deux non-JFL pour porter leur équipe. Et, même sans démériter, les salaires élevés perçus par ces joueurs peuvent les amener à figurer dans nos Flop5. Dans le détail, voici ces présumées « mauvaises affaires », qui sont loin d’en être toutes :
Sur le poste 1
Si les 5,5 d’évaluation de Norris Cole à LDLC Asvel « piquent » quelque peu pour un joueur figurant parmi les 10 mieux payés du championnat, il faut rappeler que Villeurbanne dispose de quatre meneurs (Antoine Diot, Matthew Strazel, Derrick Walton en sus de Cole) et que, s’il est très en retrait en Jeep Élite, l’ancien double champion NBA se montre bien plus à son avantage en Euroleague, surtout ces dernières semaines. Derrière lui, on trouve un trio de joueurs qu’il est bien sûr impossible de qualifier de mauvaise affaire. Dee Bost, Brandon Brown ou plus encore David Holston sont les maîtres à jouer de leur équipe et ils produisent de belles stats tout en faisant gagner leurs couleurs. Mais comme ils sont bien ou très bien payés, leur ratio éval/salaire en pâtit. Enfin, Edgar Sosa, moins bien payé mais supposé meneur titulaire d’une petite équipe, est souvent blessé et pas forcément convaincant dans son rôle, ce qui a amené Boulazac à chercher à s’en séparer. Il est sans doute la réelle mauvaise affaire de ce Flop5…
Club | Nom | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Norris Cole | Asvel | USA | 250 000,00 € | 5,5 | 2,20 |
Dee Bost | Monaco | USA | 210 000,00 € | 12,4 | 5,90 |
Brandon Brown | Boulogne | USA | 160 000,00 € | 11,1 | 6,94 |
David Holston | Dijon | USA | 190 000,00 € | 15,0 | 7,89 |
Edgar Sosa | Boulazac | DOM/USA | 125 000,00 € | 10,7 | 8,56 |
Sur le poste 2
Le Flop5 des arrières non-JFL rassemble des joueurs au profil très différent, présents dans ce classement pour des raisons tout aussi variées. Le Macédonien Vojdan Stojanovski pâtit de son jeu, axé sur le collectif, dans une équipe en plein marasme et où il semble avoir perdu la confiance de son coach. De son côté, DeAndré Lansdowne amène sans doute moins que ce qu’espérait la SIG alors qu’Allerik Freeman, de moins en moins utilisé par TJ Parker, peine à justifier son confortable salaire (il vient du reste d’être libéré pour partir en Chine). Pour sa part, Garrett Sim présente des stats plutôt en retrait sur ses précédentes prestations, mais il a passé la première partie de la saison à tenter de surnager dans le marasme chalonnais sans démériter. Enfin, Johnny Behanemeskel est le non-JFL le moins bien payé de Jeep Élite mais il produit logiquement peu, d’autant que son temps de jeu est des plus réduits derrière Isaïa Cordinier ou Marcquise Reed.
Club | Nom | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Vojdan Stojanovski | BCM | MKD | 90 000,00 € | 3,8 | 4,22 |
DeAndré Lansdowne | Strasbourg | USA | 150 000,00 € | 8,1 | 5,40 |
Allerik Freeman | Asvel | USA | 180 000,00 € | 11,7 | 6,50 |
Garrett Sim | Chalon | USA | 99 500,00 € | 7,7 | 7,74 |
Johnny Berhanemeskel | Nanterre | ERI | 40 000,00 € | 3,1 | 7,75 |
Sur le poste 3
Jaromir Bohacik présente un peu le même profil que Stojanovski chez les arrières, un joueur d’Europe de l’Est pas forcément hyper-athlétique et surtout capable de s’exprimer dans un collectif très huilé. D’où des difficultés avec le jeu pratiqué en Jeep Élite. Marcus Ginyard, lui, revient doucement de blessure et, en pleine forme, il vaut mieux que ses 2,8 d’éval. Quant à David Lighty et JJ O’Brien, on peut considérer qu’ils sont plutôt mal payés pour leur réel impact sur le jeu de leur équipe, les stats ne reflétant pas toujours cette influence. Enfin, Jaron Johnson a vu son éval pratiquement divisée par deux depuis la saison passée (13,9, à Chalon), où il touchait 140 000 €.
Club | Nom | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Jaromir Bohacik | Strasbourg | TCH | 120 000,00 € | 2,1 | 1,75 |
Marcus Ginyard | Limoges | USA | 110 000,00 € | 2,8 | 2,55 |
David Lighty | Asvel | USA | 180 000,00 € | 8,5 | 4,72 |
J.J. O’Brien | Monaco | USA | 165 000,00 € | 8,7 | 5,27 |
Jaron Johnson | Dijon | USA | 110 000,00 € | 7,4 | 6,73 |
Sur le poste 4
Pourtant pas bien cher payés, les deux premiers ailiers-forts de ce Flop5 tiennent de l’erreur de recrutement, Itay Segev (comme Bohacik ou Stojanovski) ne s’adaptant pas trop à la Jeep Élite alors que Jackson Rowe, qui plus est régulièrement blessé, digère mal la transition entre NCAA et basket professionnel. Derrière eux, Zack Peacock, qui a vu son salaire diminuer de 50 000 € quand même, pâtit surtout de la profondeur accrue de l’effectif burgien, impliquant une dilution des responsabilités et donc des stats plus modestes – ce qui n’empêche pas le joueur de rester un rouage essentiel de la JL. Pour sa part, Tyler Stone, sans décevoir, ne se montre pas aussi rentable qu’espéré dans son rôle « d’intérieur-extérieur » shootant derrière l’arc. Dernier de notre Flop5, le Bosnien Miralem Halilovic produit déjà de très bonne stats alors qu’il revient tout juste de blessure. Mais comme il a copieusement été augmenté depuis son transfert d’Orléans (il était à 115 000 € l’an passé), son ratio éval-salaire a dégringolé. Mais de là à parler de mauvaise affaire, il y a un gouffre.
Club | Nom | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Itay Segev | BCM | ISR | 80 000,00 € | 4,0 | 5,00 |
Jackson Rowe | Roanne | CAN | 75 000,00 € | 3,8 | 5,07 |
Zachery Peacock | Bourg | USA | 200 000,00 € | 11,1 | 5,55 |
Tyler Stone | Nanterre | USA | 130 000,00 € | 9,3 | 7,15 |
Miralem Halilovic | Boulogne | BOS | 190 000,00 € | 14,7 | 7,74 |
Sur le poste 5
Encore un joueur de l’Europe de l’Est qui a du mal à s’adapter au jeu pratiqué en Jeep Élite : Egidijus « Iggy » Mockevicius est un pivot à l’ancienne, près du sol, qui commence à prendre ses marques – ses dernières sorties montrant même qu’il est tout sauf une mauvaise affaire. Les trois suivants ont le profil du pivot étranger bien payé (même si Eric Buckner a beaucoup diminué ses émoluments en quittant Monaco, où il était à 230 000 € la saison dernière) et plutôt performant mais pas suffisamment pour hisser leur ratio éval-salaire en dehors de ce Flop5. Cela étant, si Buckner déçoit, dans la mesure où l’on attendait plus dans une équipe de niveau inférieur à celui de Monaco, Vitalis Chikoko et Ismaël Bako font très bien ce qu’ils savent faire, le premier en tant que titulaire, le second en tant que remplaçant derrière Moustapha Fall. Enfin, le Cubain Grismay Paumier, arrivant tout droit de Pro B, fait correctement son job de pivot remplaçant derrière un titulaire de très bon niveau (Jerry Boutsiele). D’où un temps de jeu limité et, logiquement, des stats légères.
Club | Nom | Nationalité | Salaire annuel | Eval | Ratio |
Egidijus Mockevicius | Le Mans | LIT | 110 000,00 € | 5,8 | 5,27 |
Eric Buckner | Chalon | USA | 165 000,00 € | 9,5 | 5,76 |
Vitalis Chikoko | Boulogne | ZIM | 270 000,00 € | 15,8 | 5,85 |
Ismaël Bako | Asvel | BEL | 170 000,00 € | 10,0 | 5,88 |
Grismay Paumier | Limoges | CUB | 80 000,00 € | 5,3 | 6,63 |
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Après les « Flop5 » JFL par poste de jeu, au tour des non-JFL par poste de jeu pour conclure ce Spécial Salaires Jeep Élite. Pour définir ces Flop5, comme à l’habitude, nous avons établi un ratio entre l’évaluation d’un joueur (au 18 janvier) et son salaire annuel, sous la forme (Evaluation/Salaire) x 100 000 (ce afin d’obtenir un nombre comportant un ou deux chiffres avant la virgule). Bien évidemment, cet exercice comporte des limites, ne serait-ce que parce qu’il défavorise les plus hauts salaires, notamment lorsqu’ils font partie d’effectifs pléthoriques où les responsabilités sont diluées. Et un joueur à l’évaluation faiblarde peut faire figure de « mauvaise affaire » du fait d’un temps de jeu réduit (nous avons cependant décidé de ne retenir que les joueurs passant plus de 10 minutes par match sur le terrain, ce qui a éliminé quelques Espoirs entrés de manière sporadique sur le terrain).
Comme pour les Flop5 JFL, les clubs les plus fortunés sont les mieux représentés en ce qui concerne les non-JFL : 4 joueurs pour Lyon-Villeurbanne, 3 pour Boulogne-Levallois, 2 pour Monaco (à égalité avec une belle brochette de clubs : Dijon, Gravelines-Dunkerque, Chalon-sur-Saône, Nanterre, Limoges, Strasbourg). La présence de joueurs de ces divers clubs indique surtout que les dirigeants de ces structures ont beaucoup misé sur un ou deux non-JFL pour porter leur équipe. Et, même sans démériter, les salaires élevés perçus par ces joueurs peuvent les amener à figurer dans nos Flop5. Dans le détail, voici ces présumées « mauvaises affaires », qui sont loin d’en être toutes :
Sur le poste 1
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