Photo d’ouverture : Les Béliers de Kemper (photo : Quimper – Jacinthe Nguyen)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B. Voici pour continuer les salaires des joueurs et du staff technique de Saint-Chamond, Rouen et Quimper.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Après les salaires de Jeep Élite, publiés à partir du 12 janvier dernier, et comme toujours réservés à nos abonnés (pour s’abonner, c’est ICI), voici venu le temps de dévoiler les salaires des joueurs et coachs de toutes les équipes de Pro B.
Ces salaires sont publiés quotidiennement, à raison de trois équipes par article.
Comparativement à ce que nous avons pu faire avec les équipes de Jeep Élite, ces salaires de Pro B comportent quelques « oublis », car il ne nous a pas été possible de trouver de manière fiable le salaire de certains joueurs, pour la plupart des joueurs arrivés en cours de saison – la Pro B s’est révélée particulièrement « agitée » de ce point de vue cette saison…
Comme toujours, les salaires que nous vous indiquons sont des salaires annuels nets, sauf pour les joueurs arrivés en cours de saison, pour lesquels nous publions le salaire pour la durée du contrat (durée mentionnée pour chaque joueur concerné). Et, comme toujours, les sommes indiquées peuvent comporter une marge d’erreur de + ou – 10 %.
Quimper au-dessus de ses moyens
Si l’on dit que les Béliers de Kemper vivent au-dessus de leurs moyens, ce n’est certainement pas pour signifier qu’ils font n’importe quoi avec leur budget, bien au contraire ! Avec le 8e budget et la 8e masse salariale de Pro B (635 500 € déclarés), le club breton confirme son excellent parcours de la saison passée et peut même rêver d’accession à la Jeep Élite, n’étant devancé au classement par Blois qu’au panier-average (7 victoires-2 défaites). Outre la présence d’un entraîneur « magique » (si tant est que cela existe) sur son banc, l’ancien international Laurent Foirest, l’UJAP s’est surtout signalé par un recrutement des plus avisés, et qui plus est très rentable. Si le « taulier » David Jackson assure sans fioriture (mais avec une adresse un peu défaillante, 39,2 % aux tirs dont 31,1 % à trois-points), tout comme le pivot Ryan Reid, c’est surtout du côté de la jeune garde quimpéroise qu’il faut regarder pour trouver les meilleures affaires. Deux noms ressortent : celui, assez attendu, de Bathiste Tchouaffé, qui confirme brillamment sa fin de saison passée à Poitiers (14,7 points, 15,3 d’évaluation, avec 56,3 % aux tirs dont 50,0 % à trois-points), et celui moins évident de prime abord de Jules Rambaut qui, au sortir d’une bonne saison en NM1 avec Bordeaux, montre qu’il a tout à fait sa place à l’étage supérieur (7,6 pts à 63,3 % aux tirs dont 47,1 % à trois-points, 9,7 d’éval), le tout pour un tout petit salaire. Le seul à avoir un peu peiné, par la faute de blessures principalement, est le meneur lituanien Ovijidus Varanauskas qui, encore sur le flanc, va être provisoirement remplacé par l’arrière international croate Josip Bilinovac. Un effectif équilibré, très rentable pour son coût, voilà une recette qui pourrait bien amener les Béliers vers la Jeep Élite !
- David Jackson (USA) : 58 000,00 €
- Junior Etou (RDC) : 45 000,00 €
- Ovidijus Varanauskas (LTU) : 45 000,00 €
- Ryan Reid (JAM) : 40 000,00 €
- Charly Pontens (FRA) : 38 000,00 €
- Bathiste Tchouaffé (FRA) : 38 000,00 €
- Paul-Lou Duwiquet (FRA) : 30 000,00 €
- Jimmy Djimrabaye (CAF) : 30 000,00 €
- Johan Randriamananjara (FRA) : 20 000,00 €
- Jules Rambaut (FRA) : 16 000,00 €
Coach :
- Laurent Foirest : 65 000,00 €
Rouen peut faire grise mine
Avoir de bons moyens n’est pas forcément synonyme de réussite, le Rouen Métropole Basket peut en parler. Fort d’une masse salariale de 723 500 € annoncés, 6e de Pro B, le club de Seine-Maritime végète à une 13e place (3 v.-6 d.) bien loin de ses ambitions de montée. Si les trois plus gros salaires du club, Amin Stevens, Pierre-Étienne Drouault et Zimmy Nwogbo n’ont rien à se reprocher en termes de performances individuelles, le reste de l’effectif n’est pas forcément au niveau attendu et, surtout, la mayonnaise n’a pas pris avec le meneur slovène Matic Rebec (qui aurait dû émarger à 52 000 € sur la saison), malgré son indéniable vision du jeu. Celui-ci parti pour la deuxième division italienne, le RMB vient de faire appel à l’américano-jamaïcain Ryan Harrow, passé par le Bétis Séville et Peristeri, pour le remplacer. À voir si cela permettra au club de reprendre des couleurs. En tout cas, si Marcus Gomis est plutôt une bonne affaire, Emmanuel Monceau, très souvent blessé, a fini par lasser le staff rouennais, qui ne compte plus sur lui, alors qu’il a quand même le 4e salaire du club. La montée semble loin, reste au RMB à montrer un meilleur visage pour la fin de saison.
- Amin Stevens (USA) : 70 000,00 €
- Pierre-Etienne Douault (FRA) : 63 000,00 €
- Zimmy Nwogbo (NIG) : 60 000,00 €
- Emmanuel Monceau (FRA) : 48 000,00 €
- Earvine Bassoumba (CON) : 36 000,00 €
- Samir Mekdad (FRA/ALG) : 35 000,00 €
- Benoît Injai (FRA) : 27 000,00 €
- Quentin Ruel (FRA) : 24 000,00 €
- Marcus Gomis (FRA) : 18 000,00 €
Coach :
- Alexandre Ménard : 66 000,00 €
Saint-Chamond prend son temps
On s’était habitué à voir Saint-Chamond fréquenter le haut de tableau de la Pro B, finissant par oublier que le club ne disposait pas de moyens mirobolants, comme le démontre sa masse salariale de 611 500 € déclarés (environ 506 000 € engagés actuellement), soit la 10e du championnat. Le début de la saison, qui voit le club de la Vallée du Gier stagner à la 12e place (4 v.-6 d.), pourrait ressembler à un symptôme de retour à la normale si ce n’est que l’on sait que les Couramiaux se distinguent surtout par un collectif huilé, qui prend forcément du temps à se mettre en place. Cette volonté de privilégier le collectif se retrouve dans la grille des salaires, les cinq plus gros émoluments variant de 40 000 € à 50 000 €. On retrouve sans surprise ces cinq joueurs en haut de la feuille des stats, entre 10,1 d’éval (Jonathan Hoyaux, qui a un peu perdu la mire) et 18,1 pour le pivot Jérôme Cazenobe. Mais, pour la reprise du championnat, celui-ci ne sera pas de la partie, blessé. Il sera remplacé par Tarekeyi Edogi, un intérieur américano-nigérian qui sera donc le deuxième étranger de l’effectif avec le sobre et efficace (54,5 % à trois-points) Américain Marcus Relphorde. Pour le reste, Théo Bouteille montre de belles choses lorsqu’il est apte pour un tout petit salaire (7,3 d’éval) alors que Sofiane Briki prouve que ses ennuis de santé appartiennent au passé (7,7 pts à 49,0 % aux tirs dont 46,5 % à trois-points, 7,3 d’éval) pour un tarif très compétitif. En bref, Saint-Chamond ne s’est pas trompé dans son recrutement et a dépensé à bon escient, reste simplement à trouver la bonne carburation pour viser plus haut.
- Mathieu Guichard (FRA) : 50 000,00 €
- Jérôme Cazenobe (FRA) : 48 000,00 €
- Jonathan Hoyaux (FRA) : 45 000,00 €
- Marcus Relphorde (USA) : 45 000,00 €
- Olivier Cortale (FRA) : 40 000,00 €
- Sofiane Briki (FRA) : 25 000,00 €
- Mohamed Queta (FRA) : 22 000,00 €
- Théo Bouteille (FRA) : 21 000,00 €
- Florian Léopold (FRA) : 18 000,00 €
Coach :
- Alain Thinet : 50 000,00 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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Après les salaires de Jeep Élite, publiés à partir du 12 janvier dernier, et comme toujours réservés à nos abonnés (pour s’abonner, c’est ICI), voici venu le temps de dévoiler les salaires des joueurs et coachs de toutes les équipes de Pro B.
Ces salaires seront publiés quotidiennement à partir d’aujourd’hui, à raison de trois équipes par article.
Comparativement à ce que nous avons pu faire avec les équipes de Jeep Élite, ces salaires de Pro B comportent quelques « oublis », car il ne nous a pas été possible de trouver de manière fiable le salaire de certains joueurs, pour la plupart des joueurs arrivés en cours de saison – la Pro B s’est révélée particulièrement « agitée » de ce point de vue cette saison…
Comme toujours, les salaires que nous vous indiquons sont des salaires annuels nets, sauf pour les joueurs arrivés en cours de saison, pour lesquels nous publions le salaire pour la durée du contrat (durée mentionnée pour chaque joueur concerné). Et, comme toujours, les sommes indiquées peuvent comporter une marge d’erreur de + ou – 10 %.
Quimper au-dessus de ses moyens
Si l’on dit que les Béliers de Kemper vivent au-dessus de leurs moyens, ce n’est certainement pas pour signifier qu’ils font n’importe quoi avec leur budget, bien au contraire ! Avec le 8e budget et la 8e masse salariale de Pro B (635 500 € déclarés), le club breton confirme son excellent parcours de la saison passée et peut même rêver d’accession à la Jeep Élite, n’étant devancé au classement par Blois
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