Photo d’ouverture : Babacar Touré (Photo : Chorale de Roanne)
Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de la Chorale de Roanne.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Après une saison 2019-20 très chaotique, Roanne espérait se stabiliser cette année et offrir un meilleur visage à ses supporters. Pour arriver à ces fins, la Chorale a, contrairement à la plupart des autres équipes de Jeep Élite, augmenté (très légèrement) sa masse salariale, passée de 1 339 500 € (17e de la saison) à 1 368 000 €, soit un gain de 28 500 €. Bien évidemment, il n’y a là pas de quoi révolutionner le recrutement…
La principale recrue consiste peut-être en la prolongation de coach Jean-Denys Choulet, qui a sous ses ordres une escouade moins bien payée que lui, à une exception près, celle de Juvonte Reddic. Pour le reste, on constate que six joueurs émargent au même montant de 75 000 € et que les trois autres professionnels de l’effectif gagnent entre 45 000 et 60 000 €.
Évidemment, lorsqu’on ne peut offrir que de tels salaires, il faut tenter des paris. Et il ne sont pas toujours gagnants. Déjà, Juvonte Reddic ne justifie que partiellement ses émoluments, ses 4,7 rebonds en 29,7 mn par match faisant désordre pour un pivot. Pis, les deux rookies Nijal Pearson (coupé très récemment et remplacé par Teyvon Myers, tout juste viré de Chalon) et Jackson Rowe sont à la peine (respectivement 4,3 et 3,8 d’éval), tout comme Ronald March, débauché à petit prix en Pro B mais loin de ses prestations réalisées avec Aix-Maurienne la saison passée (8,6 d’éval contre 15,4).
À côté de cela, il y a de belles satisfactions. Tout d’abord Sylvain Francisco, recruté à l’échelon inférieur (Paris) pour venir occuper le poste de meneur titulaire : une très belle réussite, avec ses 14,6 d’éval, mieux que ce qu’il faisait à Paris (13,7) ! Autre motif de réjouissance, l’excellente saison de Steeve Ho You Fat, qui justifie son augmentation de salaire (55 000 € la saison passée) avec ses 12,4 d’éval (contre 9,2 en 2019-20). Enfin, l’inattendu Boubacar Touré, rookie sénégalais, a crevé l’écran avec ses 81,6 % de réussite aux tirs, ses 4,2 rebonds en 16 mn et son contre de moyenne, pour une éval de 12,0. Une sacrée affaire que Roanne s’est empressé de prolonger.
Quant aux « anciens » de la maison, Clément Cavallo, Thomas Ville et Mathis Keita, ils ont vu leur salaire augmenter mais n’offrent pas de prestations en rapport, notamment le dernier nommé, qui semble avoir bien du mal à se remettre dans le bain après une saison blanche pour blessure – et qui vient du reste d’être remercié et remplacé par Renathan Ona Embo. Pour compenser les failles, et notamment celles de Jackson Rowe (qui plus est souvent blessé), Roanne a signé dernièrement Jamel Artis, vu la saison dernière à Boulogne-Levallois, où il touchait 180 000 €. Même si la Chorale semble avoir conservé un petit matelas (elle dépenserait 1,154 M€ hors Artis, selon nos informations), on peut supposer qu’il émarge à un montant inférieur. En tout cas, son arrivée ne peut pas faire de mal à une équipe mal en point, 16e avec deux victoires pour cinq défaites (dont un terrible 43-77 à Gravelines-Dunkerque) et présentant la plus mauvaise attaque de la division : 72,4 points par match.
- Juvonte REDDIC (USA) : 135 500 €
- Mathis KEITA (FRA) : 75 000 € (coupé le 21 janvier)
- Sylvain FRANCISCO (FRA) : 75 000 €
- Nijal PEARSON (USA) : 75 000 €
- Clément CAVALLO (FRA) : 75 000 €
- Jackson ROWE (CAN) : 75 000 €
- Steeve HO YOU FAT (FRA) : 75 000 €
- Ronald MARCH (USA) : 60 000 €
- Thomas VILLE (FRA) : 55 000 €
- Boubacar TOURE (SNG) : 45 000 €
- Arthur BRUYAS (FRA) : 20 000 €
Coach / Assistant :
- Jean-Denys CHOULET (FRA) : 120 000 €
- Guillaume QUINTARD (FRA) : 26 500 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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Après une saison 2019-20 très chaotique, Roanne espérait se stabiliser cette année et offrir un meilleur visage à ses supporters. Pour arriver à ces fins, la Chorale a, contrairement à la plupart des autres équipes de Jeep Élite, augmenté (très légèrement) sa masse salariale, passée de 1 339 500 € (17e de la saison) à 1 368 000 €, soit un gain de 28 500 €. Bien évidemment, il n’y a là pas de quoi révolutionner le recrutement…
La principale recrue consiste peut-être en la prolongation de coach Jean-Denys Choulet, qui a sous ses ordres une escouade moins bien payée que lui, à une exception près, celle de
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