Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Voici donc les salaires des joueurs et du staff technique de la SIG Strasbourg.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
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Les temps changent. Secouée par la crise financière, la SIG a vu son budget baisser de 16% à 6 393 000 euros et surtout sa masse salariale de 29% à 1 685 000, la plus forte chute en pourcentage de la Jeep Elite. Cinq clubs (Villeurbanne, Monaco, Boulogne-Levallois et aussi Bourg et Limoges) sont désormais devant elle au classement.
Il y a quatre ans, AJ Slaughter (220 000€) bénéficiait du 5e revenu des étrangers, Erving Walker (190 000€) du 9e, Mam Jaiteh (200 000€) percevait le 2e salaire des Français, Pape Sy (170 000€) le 3e et Jeremy Leloup (155 000€) le 8e. Personne comme coach n’était mieux payé que Vincent Collet (240 000€), par ailleurs patron des Bleus.
Les Alsaciens ont revu leur effectif de fond en comble durant l’été avec trois recrues françaises de bon standing, dont deux All-Stars de Châlons-Reims (Morin et Maille) mais en étant très raisonnables dans la distribution des billets de banque. Jean-Baptiste Maille a gagné 40 000€ dans l’affaire, Yannis Morin 30 000€ et Léo Cavalière 10 000€.
L’ancien ailier de Darüşşafaka Bonzie Colson (10,8 points et 5,0 rebonds) est l’une des bonnes affaires de la Jeep Elite. Le Palois Shannon Evans parti, il est devenu son top scoreur (19,4 points) et le 2e à l’évaluation (21,3). Sa constance s’exprime aussi en Basketball Champions League avec 19,6 points, 6,4 rebonds et 19,0 d’éval.
Les performances du meneur Brandon Jefferson (17,1 points, 49,3% à trois-points, 3,4 passes et 3,1 rebonds ) et de l’ailier Ishmail Wainright (11,9 points et 4,1 rebonds) sont également très honorables. A l’inverse, l’arrière De Andre Lansdowne (9,0 points, 40,5% aux tirs, 8,1 d’évaluation) est en retrait des performances de ses compatriotes. Mais c’est surtout l’inadaptation à la Jeep Elite du Tchèque Jaromir Bohacik (24,6% de réussite aux shoots, 2,1 d’éval) qui choque quand on regarde le rapport tarif/rendement. Pas facile de sortir du cocon de Nymburk.
A noter que l’intérieur nigérian Ekuba Izundu n’était qu’à 60 000 euros sur la saison. Avec 4,6 d’éval, il était faiblard et il a été coupé après 8 matches.
Ainsi, le Finlandais Lassi Tuovi gagne trois fois moins que Vincent Collet en son temps. La différence entre le standing du coach de l’équipe de France et celui d’un éternel assistant qui a pris le relais et ainsi du galon.
- Bonzie COLSON (USA) : 180 000 €
- DeAndré LANSDOWNE (USA) : 150 000 €
- Jaromir BOHACIK (CZE) : 120 000 €
- Yanis MORIN (FRA) : 120 000 €
- Ishmail WAINRIGHT (USA) : 110 000 €
- Jean-Baptiste MAILLE (FRA) : 100 000 €
- Brandon JEFFERSON (USA) : 100 000 €
- Léopold CAVALIERE (FRA) : 80 000 €
- Essome MIYEM (FRA) : 40 000 €
- Ebuka IZUNDU (NGR) : 24 000€ (sur 4 mois)
Coach / Assistant :
- Lassi TUOVI (FIN) : 80 000 €
- Frank KUHN (FRA) : 35 000 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
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Les temps changent. Secouée par la crise financière, la SIG a vu son budget baisser de 16% à 6 393 000 euros et surtout sa masse salariale de 29% à 1 685 000, la plus forte chute en pourcentage de la Jeep Elite. Cinq clubs (Villeurbanne, Monaco, Boulogne-Levallois et aussi Bourg et Limoges) sont désormais devant elle au classement.
Il y a quatre ans, AJ Slaughter (220 000€) bénéficiait du 5e revenu des étrangers, Erving Walker (190 000€) du 9e, Mam Jaiteh (200 000€) percevait le 2e salaire des Français, Pape Sy (170 000€) le 3e et Jeremy Leloup (155 000€) le 8e. Personne comme coach n’était mieux payé que Vincent Collet (240 000€), par ailleurs patron des Bleus.
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Photo: Bonzie Colson (FIBA)
