BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Jeep Élite, équipe par équipe. Voici ceux de la SIG Strasbourg.
Si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez vous abonner pour moins de 14 centimes € par jour : ICI.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Un poste 4 (Xavier Cooks) censé arriver une fois rétabli d’une blessure et qui finalement ne vient pas et n’est pas remplacé ; un meneur (Travis Trice) qui se révèle ne pas en être un et qui est coupé alors que son substitut JFL (Ludovic Beyhurst) est prêté à un autre club tandis que le seul Scottie Reynolds est recruté pour remplacer les deux ; un pivot américain, Jerai Grant, qui mène une sorte de « révolution » contre son coach, entraînant dans son sillage Trice et un autre Américain, Gabe York ; ce même Gabe York, talentueux au demeurant, qui paraît ne jouer que lorsqu’il se sent, peu souvent, concerné ; un autre pivot, Ali Traoré, capitaine de l’équipe, qui pête un plomb au soir d’une énième défaite et s’en prend (verbalement mais avec virulence semble-t-il) à équipiers, coach, GM et président ; un coach qui n’arrive plus à faire évoluer ensemble des joueurs pour certains peu préoccupés de la situation, pour d’autres incapables de redresser à eux seuls la barre, et qui se retrouve finalement débarqué au profit de son assistant : voilà le panorama de la première moitié de saison de la SIG, qui a enfin mis fin ce week-end face à Limoges à une ahurissante série de treize défaites consécutives, toutes compétitions confondues.
Pourtant, Strasbourg présente la troisième masse salariale de Jeep Élite, avec 2,362 millions. Confortable, mais en baisse constante depuis deux saisons : le budget joueurs a été amputé de plus de 200 000 € depuis 2017-18 (2,585 millions) en passant par 2018-19 (2,494 millions). À cela se sont ajoutées des erreurs de recrutement (Grant et Trice, chers et partis, York sur la sellette), des augmentations peu pertinentes après coup, comme celle du pétard ambulant Ali Traoré (par ailleurs tout à fait à son niveau dans son registre), passé de 110 000 à 140 000 € cette saison, ou plus encore celle de Jérémy Nzeulie, passé de 120 000 € il y a deux saisons à Chalon-sur-Saône à 200 000 € aujourd’hui (et 180 000 € la saison dernière) pour des prestations en chute libre : certes de retour de blessure, le joueur ne produit pour le moment que 3,0 points et 2,1 d’éval. À l’inverse, deux JFL tiennent de la bonne affaire : Damien Inglis (11,1 points et 12,9 d’éval) et Boris Dallo (7,6 points, 11,2 d’éval) signé comme pigiste médical en début de saison et suffisamment convaincant pour être prolongé sur la saison.
Avec l’éventuel départ d’Ali Traoré et celui également possible de Gabe York, Lassi Tuovi, le successeur de Vincent Collet (démis de ses fonctions fin janvier), va devoir recruter, en tenant compte des moyens visiblement limités de la SIG (d’autant que Collet, Trice et Grant ne sont sans doute pas partis sans indemnités). Plus encore, il devra redonner une âme et une cohésion à une équipe déboussolée. En cas contraire, Strasbourg peut se retrouver concerné par la lutte pour le maintien…
- Jérémy NZEULIE CAM 200 000 €
- Travis TRICE II USA 180 000 €
- Jerai GRANT USA 180 000 €
- Thomas SCRUBB GBR 160 000 €
- Gabe YORK USA 160 000 €
- Ali TRAORE FRA 140 000 €
- Quentin SERRON BEL 130 000 €
- Artsiom PARAKHOUSKI UKR 100 000€ (sur 5 mois)
- Damien INGLIS FRA 85 000 €
- Scottie REYNOLDS USA 70 000 € (sur 7 mois)
- Boris DALLO FRA 70 000 € (sur 10 mois)
- Coach: Vincent COLLET FRA 280 000 €
Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.
Photo : Damien Inglis (SIG Strasbourg – P. Gigon)
x
[armelse]
Un poste 4 (Xavier Cooks) censé arriver une fois rétabli d’une blessure et qui finalement ne vient pas et n’est pas remplacé ; un meneur (Travis Trice) qui se révèle ne pas en être un et qui est coupé alors que son substitut JFL (Ludovic Beyhurst) est prêté à un autre club tandis que le seul Scottie Reynolds est recruté pour remplacer les deux ; un pivot américain, Jerai Grant, qui mène une sorte de « révolution » contre son coach, entraînant dans son sillage Trice et un autre Américain, Gabe York ; ce même Gabe York, talentueux au demeurant, qui paraît ne jouer que lorsqu’il se sent, peu souvent, concerné ; un autre pivot, Ali Traoré, capitaine de l’équipe, qui pète un plomb au soir d’une énième défaite et s’en prend (verbalement mais avec virulence semble-t-il) à équipiers, coach, GM et président ; un coach qui n’arrive plus à faire évoluer ensemble des joueurs pour certains peu préoccupés de la situation, pour d’autres incapables de redresser à eux seuls la barre : voilà le panorama de la première moitié de saison de la SIG, qui perpétue à l’heure où ces lignes sont écrites une ahurissante série de onze défaites consécutives, toutes compétitions confondues. Pourtant, Strasbourg présente la troisième masse salariale de Jeep Élite, avec 2,362 millions.
[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]