BasketEurope.com offre à ses abonnés en exclusivité les salaires de tous les joueurs de Pro A, équipe par équipe. Voici la SIG Strasbourg.
Depuis sa saison de feu avec le Paris-Levallois, son entrée chez les Bleus à l’occasion de l’EuroBasket et ses productions avec la SIG, en Pro A et en Champions League, Louis Labeyrie (2,08m, 25 ans) a pris une valeur considérable. Et son salaire actuel est en-dessous de ce qu’à quoi il peut désormais prétendre.
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Le recrutement des clubs de Pro A –et pas seulement- ressemble de plus en plus à un puzzle. On ajoute et on retire des pièces au grès des humeurs et des événements en cours de saison ce qui change la configuration des équipes et remet en cause leur degré de compétitivité.
La SIG est un bon exemple. Le pivot nigérian Chris Otule n’y a fait que 5 matches avant de rejoindre Gravelines. Il a laissé sa place au Croate Miro Bilan qui s’impose comme le salarié étranger le mieux rémunéré de Pro A sachant qu’il n’est payé que sur huit mois. Plus étonnant encore : le meneur américano-géorgien Michael Dixon a filé en Turquie après 11 matches et la SIG a fait appel à Dee Bost, un ancien Monégasque, libéré par Zalgiris Kaunas et qui va être rémunéré entre 20 et 25 000€ par mois.
Rassurez-vous, si Strasbourg perd un Géorgien, il gagne un Bulgare qui va prendre place à côté d’un Polonais (David Logan) et d’un Bosnien (Zack Wright). Des passeports de complaisance qui donnent un surplus de valeur à leurs titulaires et arrangent les affaires des clubs qui peuvent ainsi contourner les règlements à propos des Européens…
Si l’on excepte les jeunes, Olivier Cortale (20 ans) et Ludovic Beyhurst (18 ans), le salaire plancher de Strasbourg est donc à 160 000€.
A 180 000€, Pape Sy est surcoté. L’ancien joueur des Atlanta Hawks produit ses plus faibles statistiques (4,9 points, 5,3 d’évaluation) depuis ses années de minot au Havre.
A l’inverse, à 200 000€, Louis Labeyrie (14,7 points, 9,1 rbds, 2e évaluation de la Pro A avec 21,2) est une super bonne affaire si l’on compare son salaire avec celui de son ancien compagnon dans la peinture au Paris-Levallois Vincent Poirier parti à Vitoria pour 350 000€.
Au final, c’est le coach, Vincent Collet, qui perçoit chaque mois le plus gros chèque.
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Salaire du coach Vincent Collet : 240 000€ (voir tous les salaires des coachs sur notre article récapitulatif)
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Le recrutement des clubs de Pro A –et pas seulement- ressemble de plus en plus à un puzzle. On ajoute et on retire des pièces au grès des humeurs et des événements en cours de saison ce qui change la configuration des équipes et remet en cause leur degré de compétitivité.
La SIG est un bon exemple.
Salaire du coach Vincent Collet : 240 000€ (voir tous les salaires des coachs sur notre article récapitulatif)
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Photo: Louis Labeyrie (Strasbourg)
