Pour son deuxième match comme head coach, Thomas Drouot a écopé de deux fautes techniques et il a dû céder sa place à son adjoint, l'ancien Parisien Julien Zoa. C'est peu dire que les Strasbourgeois ont peu goûté à l'arbitrage. Mais comme beaucoup d'autres avant eux, ils n'ont pas su endiguer une vague d'assaut du Paris Basketball qui après avoir encaissé un 18-2 a passé un 0-15 à son adversaire.
"Il y a beaucoup de frustration, car nous sommes passés à côté d’un match dans lequel nous étions bien engagés, a commenté Julien Zoa Les joueurs ont respecté le game plan préparé par Thomas Drouot, mais à certains moments, on a eu l’impression de décrocher par rapport à ce qui était prévu. Nadir Hifi n’était pas dans un grand soir, et pourtant, on lui laisse deux tirs ouverts dans un moment clé pour eux. C’est difficile d’accepter la défaite en se disant simplement que Paris Basketball est une équipe d’Euroleague et qu’ils sont plus forts que nous. Ils voulaient imposer leur rythme, et on a su les gêner sur cet aspect. Les décisions arbitrales font partie du jeu, et c’est dommage que le coach se fasse sortir. Malgré cela, il y a eu une belle réaction des joueurs, qui ont su profiter de l’euphorie du moment. Mais quand on essaie de jouer au même rythme que Paris, on s’expose forcément. En fin de match, la fatigue et les pertes de balle nous coûtent très cher. La frustration est d’autant plus grande que la défaite se joue sur des détails."
Outre Nadir Hifi (18 points), c'est Tyson Ward (26 points, 24 d'évaluation) qui a pesé sur le match sans doublier TJ Shorts dont la ligne de stats atteste de son omniprésence (11 points, 8 passes, 5 rebonds, 3 interceptions et 4 balles perdues). Côté SIG, le 5/20 à trois-points a fait mal.
"Je ne suis pas certain que l'on puisse parler de fierté après une défaite, estime le meneur de la SIG JB Maille. Certes, il y a eu de bonnes choses, mais au final, on repart avec un revers. Il y a eu des moments clés où le match aurait pu basculer, mais nous n'avons pas su répondre présents. On rentre aux vestiaires à la mi-temps avec seulement +6, et cela nous fait mal, car ce n'est pas la même dynamique que de reprendre le troisième quart-temps avec +14."