« On a été lâché par une banque, a indiqué Christophe Schalk, l’un des membres du comité de direction aux DNA. Les collectivités locales étaient prêtes à jouer le jeu. On avait réussi à rassembler des fonds propres. Mais les planètes ne se sont pas alignées. Christophe Lasvigne (le président de la SIG) n’arrête pas depuis un an, mais on est contraint de renoncer. »
Le projet devait permettre notamment une augmentation de la jauge de 6 150 à 8 500 places et 45 millions d'euros étaient indispensables pour le financement public-privé. A mi-saison, le club alsacien enregistrait une belle moyenne de 5 722 spectateurs pour 93% de taux de remplissage.
Le Rhenus avait été rénové en 2003 et le projet d'un Rhenus 2.0 date d'il y a dix ans. Les travaux devaient commencé en... 2018. Ils sont donc remis aux calendes grecques et tout cela plombe les ambitions à terme de la SIG qui, de plus, rencontre actuellement des difficultés sportives (13e de Betclic Elite avec 7 victoires et 12 défaites).
