Alors qu'elle était privée de Joffrey Lauvergne et Mbaye Ndiaye gravement blessé à un genou, c'est la première fois que l'ASVEL remporte les deux matchs d'une semaine à double journée depuis décembre 2022, et c'est la première fois qu'elle sort victorieuse de matchs successifs au cours d'une semaine à l'extérieur. Après son succès au Partizan Belgrade (79-82), elle en a obtenu un autre vendredi soir à Kaunas (72-78).
On retiendra les 17 points, 6 passes et 24 d'évaluation de Théo Maledon, 23 ans, et les 17 points à 4/7 à trois-points de Melvin Ajinça, 20 ans. Mais aussi les 22 points à 4/8 à trois-points, 6 rebonds, 8 fautes provoquées de Sylvain Francisco, le seul joueur qui a surnagé au Zalgiris.
"Félicitations à l'ASVEL, ils méritaient de gagner, a reconnu le coach italien de Kaunas Andrea Trinchieri. Ils ont mieux joué, ils ont joué avec plus d'énergie. Les chiffres sont très tordus. On a tiré plus à deux-points, c'est presque pareil avec les trois-points. Nous avons eu plus de rebonds, plus de passes décisives, mais nous avons perdu. D'une manière générale, nous avons perdu à cause de boulettes. Ils ont mieux joué, il arrive parfois que l'adversaire soit meilleur. Ils étaient très physiques, ils ont marqué des tirs importants. (Melvin) Ajinca a été très, très efficace."
Ce n'est pas facile de commenter un match lorsque vous avez été très bon mais que vous avez perdu.
"Une soirée difficile, une défaite douloureuse", a déclaré Sylvain Francisco. "Je pense que nous avons plutôt bien exécuté le plan, mais quand les adversaires sont très athlétiques, c'est difficile. Nous avons raté beaucoup de bons shoots. Nous avons très mal commencé la première mi-temps, nous pensions revenir, mais nous avons commis des erreurs et cela nous a coûté."
Interrogé sur les qualités athlétiques de Théo Maledon et Melvin Ajinça, Sylvain Francisco n'a évidemment pas été surpris.
"Je les connais depuis l'enfance, le championnat de France, les équipes sont toujours athlétiques. C'est un très bon adversaire, mais je pensais quand même qu'on allait gagner, j'étais sûr qu'on allait gagner, surtout à domicile."
C'est maintenant la période des fêtes de fin d'année mais le Zalgiris et son meneur français ne vont pas chômer :
"C'est difficile, j'aimerais avoir au moins deux jours de congé, mais nous jouons un match de coupe (lundi), donc il y aura un seul jour de congé. Nous jouons pour gagner de l'argent. Parfois c'est difficile, on a envie de voir les familles. Surtout pour les gars qui n’ont pas de famille ici, comme moi, pas de femme, rien.".