Vendredi soir, et malgré avoir comblé un retard de 20 points de retard, l’ASVEL a concédé sa 5e défaite d’affilée en Euroleague contre Valence (79-83). Réactions du coach villeurbannais T.J. Parker et de son intérieur Yves Pons.
T.J. Parker, coach de l’ASVEL : « À la vidéo, mes derniers mots ont été « hit first » (frappez en premier) ! Aujourd’hui, nous avons attendu d’être frappés. On a réagi mais c’était trop tard. Le basket, ça se joue pendant 40 minutes, pas 20 ! Bien sûr, on a fait des changements stratégiques à la mi-temps, comme les switches en défense, ce qui nous a permis de faire des stops, de retrouver du rythme et des paniers faciles. C’est ce dont on a besoin… (…) Comment l’expliquer ? Bonne question (sourires). Si tu le fais en deuxième, tu peux le faire en première. On n’a pas eu d’impact en première mi-temps, ils ont fait ce qu’ils voulaient… C’est frustrant. (…) Retin Obasohan a été important en deuxième mi-temps, et c’est sûrement aussi parce qu’il n’a pas joué en première, ça l’a rendu plus dynamique. Il doit être comme ça tout le temps, il est venu pour ça et ça ne se voit pas toujours. (…) On ne peut pas parler de fatigue, on a 12 joueurs, on est capables de mettre cette intensité. Il faut la mettre sur 40 minutes. C’est souvent le même scénario mais ça va tourner, ça va venir. Ce n’est pas comme si on perdait de 20 points. Je peux vous dire qu’il n’y a personne qui lâche, personne qui lâche ! Mais il faut savoir gagner. »
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Yves Pons, ailier-fort de l’ASVEL : « On les a laissé se mettre à l’aise en première mi-temps, ils ont eu tous les shoots qu’ils voulaient. Face à une équipe en confiance comme Valence, ça ne suffit pas. On a fait des stops en deuxième mi-temps, on les a impacté en deuxième. Mais ils étaient trop à l’aise dès le départ. Ce n’est pas une équipe meilleure que la nôtre mais on doit jouer 40 minutes et on n’a joué qu’une seule mi-temps. C’est l’histoire de notre saison. Ça doit faire au moins dix matches que ça se termine comme ça, on doit être l’une des meilleures équipes sur 35 minutes, mais ce n’est pas suffisant. Sur les dernières minutes, on manque de justesse. Ça se joue à des détails. On a de très bons joueurs, on a les gars pour mais on n’est pas encore des tueurs. C’est très frustrant. Mais je suis confiant, je pense qu’on peut changer la donne sur les prochains matches. »
Alex Mumbru, coach de Valence : « C’était un match difficile pour nous car nous avons disputé un match très intense et important il y a deux jours. Les joueurs ont été forts, ils ont très bien joué, notamment en défense. Nous n’avons pas paniqué au moment où l’ASVEL est revenu dans le match, nous avons cru en notre plan du match jusqu’au bout. Et finalement, ce sont les lancers francs qui décident du sort du match. Les joueurs ont su se contrôler, être patient, et ils ont été récompensés. »
À Villeurbanne.
Boxscore ASVEL – Valence / Classement Euroleague / Calendrier Euroleague
Photo : T.J. Parker (Tuan Nguyen)