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T.J. Parker (coach ASVEL) : « Nous avions besoin de cette victoire »

Grâce à son succès sur le fil contre Fenerbahçe jeudi soir, l’ASVEL termine la phase aller de l’Euroleague sur une bonne note, au 9e rang. Le coach villeurbannais T.J. Parker apprécie de retrouver le goût de la victoire, après cinq défaites de rang.

Grâce à son succès sur le fil contre Fenerbahçe jeudi soir, l’ASVEL termine la phase aller de l’Euroleague sur une bonne note, au 9e rang. Le coach villeurbannais T.J. Parker apprécie de retrouver le goût de la victoire, après cinq défaites de rang.

En conférence de presse, T.J. Parker peut afficher sa fierté. Son groupe a su relever la tête après une période délicate, pour la 600e européenne de l’histoire de l’ASVEL.

« C’est une bonne victoire, nous en avions besoin. Perdre cinq rencontres de suite, faire un road trip de six matches… Ce ne sont pas des choses faciles. Les voyages sont longs, peut-être que les gens ne le voient pas, mais ce n’est pas facile. Ne pas jouer Nanterre dimanche nous a aidés, nous a donné davantage d’énergie. Il a fallu se battre jusqu’au bout, c’est bien que l’équipe gagne, le groupe est récompensé ce soir. Mais il y a encore deux matches à gagner, Limoges et le Bayern, avant la fin de l’année à la maison. Il ne faut pas juste se contenter d’une belle victoire contre le Fener. On n’a plus le droit à l’erreur en championnat, les joueurs le savent. »

A l’image de William Howard, qui estime qu’il « fallait impérativement casser cette série de défaites », l’ASVEL a réussi à avoir des paniers faciles, ce qu’elle ne parvenait plus à avoir depuis quelques temps. Si les blessures de Nando De Colo et Jan Vesely ont changé la donne côté turc, l’entraîneur retient la force de caractère de son groupe.

« Je suis triste pour Nando De Colo et Jan Vesely, qui se sont blessés. Ce sont de très gros joueurs que nous avions ciblés. Nous aussi avons deux joueurs en moins, Raymar Morgan et David Lighty. On ne dit rien et on joue, et puis voilà. Mais oui, avec eux cela aurait été différent. »

Evidemment, le coach turc Sasa Djordjevic est inquiet après la perte de ses deux leaders Nando De Colo et Jan Vesely… mais aussi remonté contre la décision de fin de rencontre qui a vu le corps arbitral accorder une faute classique – après de longues minutes d’interruption – sans décider d’une faute antisportive capitale, à quelques seconde du terme.

« Nous étions encore une équipe guerrière et nous y avons cru jusqu’au bout. Nous avons mis tout notre coeur et sans ce début de troisième quart, on aurait quand même pu gagner le match. J’ai vu la vidéo des dernières actions, la faute antisportive n’est pas sifflée alors qu’elle y est, la décision inverse nous avait déjà coûté la victoire que le Pana, je ne sais pas quoi dire de plus… J’ai de gros doute sur cette décision arbitrale. Sinon, nous n’avons tiré qu’à 20 % à 3-points. C’est quelque chose qui nous a manqué dans cette partie, et bien sûr, ne pas avoir Nando De Colo ou Jan Vesely pendant la majeure partie du match nous a manqué dans la création. »

A Villeurbanne.

Photo : Chris Jones (Euroleague)

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