Frère de Tony et coach de l’ASVEL, T.J. Parker (37 ans) est revenu sur sa carrière de joueur, sa saison d’Euroleague et ses objectifs futurs dans un entretien au media espagnol As.
Terence Jonathan Parker, plus connu sous le nom de T.J., a toujours été comparé à son frère, Tony, lors de sa carrière de joueur. Il a confié cette pression de grandir dans l’ombre de l’un des meilleurs meneurs de l’histoire de la NBA à As.
« J’ai grandi avec un père américain qui nous mettait toujours la pression quand nous étions enfants en train de jouer au basket, donc je sais, de fait, qu’il faut travailler dur pour être là où on veut être. Cela fait longtemps que je ne me soucie plus de ce que les gens disent. C’était pareil quand j’étais joueur. C’était difficile de faire carrière en tant que basketteur parce que j’étais toujours comparé à Tony, et Tony faisait probablement partie des cinq meilleurs meneurs de la NBA. »
Après huit années d’assistant, T.J. Parker est depuis deux saisons le plus jeune coach d’Euroleague. Il se fixe des objectifs ambitieux pour la suite de sa carrière, et surtout remporter des titres, comme le doublé coupe-championnat la saison dernière.
« Mon rêve était d’être entraîneur. J’ai pris mon temps, c’était un processus, j’ai attendu huit ans avant de devenir coach principal, et bien sûr, c’est venu très tôt, mais après ça ne dépend pas seulement de ton âge, mais surtout du travail que tu fais. C’est pour ça que je pense que je mérite totalement la place où je suis aujourd’hui. Je suis un gagnant. C’est comme ça que j’ai grandi. Je veux gagner des titres chaque année. Je sais qui est l’entraîneur français avec le plus de titres et je veux atteindre ce chiffre, je veux le battre. »
Dans cet entretien, l’entraîneur de l’ASVEL cite également l’inspiration de Gregg Popovich, légende vivante de la NBA et entraîneur de Tony durant son passage avec les San Antonio Spurs de 2001 à 2018, pour le projet villeurbannais.
« Avec Pop, le plus important, c’est le côté humain. Il n’y a pas que le basket dans sa vision. Voir la façon dont il traite les joueurs, dont il s’entraîne, dont il porte le poids de toute l’organisation, vraiment familiale… c’est ce qu’on a apporté à l’ASVEL, la façon dont on veut construire le club tant qu’on peut. Nous savons que nous ne pouvons pas avoir le même budget que les grands clubs d’Euroleague. Ce que nous pouvons vendre en revanche, c’est le projet, l’ambition, l’art de vivre en France, ce que nous faisons pour la qualité de vie du joueur et de sa famille. Si nous arrivons à vendre ce projet, nous aurons probablement aussi de bons joueurs. »
Photo : T.J. Parker (Infinity Nine Media)