L’intérieur du Mans, TaShawn Thomas, est actuellement le numéro 1 de la Betclic Elite à l’évaluation (20,7). Il a donné une intéressante interview au site du MSB.
Les Thomas ont choisi pour leur fils le même prénom que Proust, Carné, Pagnol ou Cerdan : Marcel.
« D’ailleurs j’ai appris que c’est un prénom français, mais nous ne le savions même pas quand nous avons choisi ce prénom. Nous avons entendu ce prénom je ne sais plus quand et nous l’avons trouvé très sympa. En fait nous avons choisi son prénom avant même que je sache que j’allais jouer en France. C’est assez amusant, une sorte de clin d’œil du destin. »
Gosse, TaShawn Thomas a bien connu un ancien Américain du MSB, DJ Stephens, qui fut une sorte de modèle pour lui car il fut le premier joueur de sa ville à jouer en Division I NCAA. Il raconte d’ailleurs à son sujet une anecdote amusante. Grand spécialiste du dunk devant l’Eternel, DJ Stephens lui a dunké sur la tête :
« Oui, à l’université ! Le pire c’est qu’il a eu une photo de l’action. Il me l’a montrée et je lui ai dit : « DJ, tu ne montres cette photo à personne ! ». Tu sais ce qu’il a fait juste après ? Il l’a posté sur Instagram ! (Rires)«
DJ Stephens a par ailleurs joué un rôle dans la venue de son compatriote au Mans :
« Oui, bien sûr. Il a joué ici, il y a même gagné le titre en 2018 et il est revenu pour une autre saison deux ans après. Donc, forcément tu te dis que le club doit être bien s’il y a signé à nouveau. Je lui en ai parlé et il ne m’a dit que du bien du club, du staff, des supporters… de tout. Ça a rendu la décision de venir beaucoup plus facile pour moi à partir de là. Je dois dire d’ailleurs que tout ce qu’il m’a dit était vrai, c’est vraiment un endroit agréable pour jouer au basket ici. L’endroit est sympa et le staff et les bénévoles sont à l’écoute des joueurs si on a la moindre demande. Ma femme et moi sommes ravis d’être ici. »
TaShawn Thomas révèle dans l’interview qu’il a commencé le basket comme arrière et développé ainsi une capacité à dribbler et à remonter le ballon. A propos de la Betclic Elite, il estime qu’elle est…
« Physique. Ça pousse beaucoup à l’intérieur, il faut être costaud pour tenir ta place. Toutes les équipes en France ont une densité physique bien au-dessus de ce que l’on voit dans les autres pays européens. Même le jeu est plus dur. Au début ça m’a surpris au niveau des contacts, des fautes sifflées. En préparation j’ai constaté que des contacts qui sont sifflés ailleurs ne le sont pas ici. J’ai vite compris qu’il fallait passer au-delà de ça, ne pas s’attarder sur une faute non sifflée et rester concentré sur le jeu. Ça fait partie de la manière de voir le jeu en France : on laisse plus de place au défi physique. Comprendre ça en préparation m’a aidé à mieux appréhender le début de saison. »
Photo : FIBA