Il s’appelle Thibault Daval-Braquet. Il mesure 2,10m et porte le maillot de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Né à Nice, il a fêté ses 22 ans en octobre dernier. Il joue peu (3′ en moyenne) mais a déjà prouvé dans la peinture notamment face à Strasbourg qu’il a du coeur. Sud Ouest Dimanche lui donne la parole et la comparaison avec Léo Cavalière est inévitable. Pourtant les deux joueurs n’ont pas suivi le même chemin:
« C’est vrai. Léo a suivi le cursus normal, centre de formation, équipes de France jeunes… Moi je viens de plus loin. J’ai commencé le basket à Toulouges et je ne pense pas que beaucoup de monde aurait misé sur moi, même quand je suis arrivé ici à 19 ans. Même pour moi c’était un rêve. Je me voyais rester en Prénationale à Toulouges, au mieux dans un club de N2. »
Les big men murissent plus lentement mais Thibault Daval-Braquet est-il patient ou pas?
« Un peu des deux », répond le Palois au quotidien. « Je sais que le temps est mon allié parce que je vois que j’apprends chaque jour, que je progresse chaque jour, que le travail paie, mais je suis aussi vraiment impatient de jouer plus. Le temps que j’ai passé sur le terrain contre Strasbourg, c’était bien… Mais on veut toujours plus. »
Où se situent à son avis ses progrès ?
« Un peu partout. Le jeu d’équipe, le physique aussi puisque j’ai pris du volume ces derniers mois. Je suis plus lourd, plus fort. Je suis monté à 110kg et je sens que ça me permet de mieux tenir le choc au poste 5 qu’en début de saison, quand je me retrouvais face à des gars très lourds. »
Photo: Elan Béarnais