Au-delà des deux matches face au Monténégro et la Grande-Bretagne, qualificatifs pour l’EuroBasket 2022, le retour de Thomas Heurtel (1,88m, 31 ans) en bleu est l’attraction de cette semaine à Podgorica.
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Quelles sont vos premières impressions avec ce retour en équipe de France ?
Je suis content de remettre ce maillot, surtout après ma blessure et ce championnat du monde que j’avais loupé. Je suis content aussi de retrouver des sensations dans le 5 contre 5, content de retrouver du plaisir à jouer au basket.
Comment vous êtes-vous entretenu physiquement ces dernières semaines, avec un préparateur physique ?
C’était assez compliqué avec la situation dans laquelle on est pour trouver une salle et des infrastructures pour garder la forme. J’ai contacté certaines personnes à Barcelone qui m’ont donné les clés d’une salle, qui s’appelle Next MVP, c’est plus ou moins comme la Hoops Factory en France. Je m’entraînais deux fois par jour, le matin et l’après-midi, individuellement. J’ai essayé de faire du mieux possible pour venir en équipe de France et garder la forme.
Estimez-vous être actuellement au maximum de votre niveau ?
Physiquement, je me sens plutôt bien mais au niveau collectif, ça fait deux mois que je n’ai pas joué. Je recommence à reprendre des sensations petit à petit. Je ne pense pas que je serai au top de ma forme contre le Monténégro et l’Angleterre mais pour quelques minutes, je serai opérationnel.
« C’est peut-être mieux de préparer mon corps à de futures saisons très importantes qui arrivent »
Comment avez-vous vécu toute cette période extrêmement longue avec votre opération du genou, le COVID-19 et puis cette rupture avec Barcelone ?
C’est une période compliquée, surtout la blessure, qui m’a fait louper le championnat du monde et presque toute la saison dernière. Ma situation avec mon ex-équipe de Barcelone fut un mois très compliqué pour moi et ma famille. Je suis content que ça soit résolu. J’ai déjà tourné la page et j’espère que le futur sera brillant.
On a pu lire dans la presse que vous pourriez signer à l’ASVEL et au Real Madrid la saison prochaine. Que pouvez-vous en dire ?
Réellement, j’ai eu des offres de plein d’équipes en Europe dont Villeurbanne, c’est vrai. Je n’ai pas encore pris ma décision de savoir si je vais finir la saison dans un club ou pas. Quand ça sera le moment voulu, vous le saurez !
N’est-ce pas obligatoire de finir la saison dans un club dans la perspective des Jeux Olympiques ?
C’est peut-être mieux que je finisse la saison dans un club. Je vais prendre la décision dans les jours à venir. Mais c’est peut-être mieux de préparer mon corps à de futures saisons très importantes qui arrivent.
Beaucoup de gens auraient aimé entendre votre voix après votre séparation avec Barcelone. On n’a entendu que des rumeurs vis-à-vis de ce qui s’est passé à Istanbul. Que pouvez-vous en dire aujourd’hui ?
Merci de la question mais on est là pour parler de l’équipe de France. Comme je l’ai dit, la page de Barcelone, je l’ai tournée.
L’objectif principal, ce sont les Jeux Olympiques de Tokyo. Quels souvenirs conservez-vous de ceux de Rio et notamment du match contre les Etats-Unis ?
Les JO avaient eu un goût amer. On n’y avait pas forcément fait une bonne prestation. Contre les Américains j’avais fait un bon match (18 points, 8 rebonds, 9 passes) malgré la défaite (97-100). C’est sûr qu’à Tokyo, on a une carte à jouer et j’espère que je ferai partie de l’aventure et que l’on pourra faire une belle médaille.
Avez-vous eu l’occasion de regarder à la télévision les autres matches de qualifications à cet Euro. Cela fait longtemps que vous êtes parti du championnat de France, aussi connaissiez-vous les joueurs présents ici ?
J’ai regardé les deux matches précédents qui se sont disputés à Pau. Je connaissais certains joueurs et il y en a d’autres que j’apprends à connaître pendant ces jours de stage. Pour l’instant, tout se passe bien. Il y avait déjà un groupe homogène que l’on avait vu à Pau où ils ont fait deux bons matches. J’espère que l’on va faire les mêmes prestations ici au Monténégro.
L’avis de Lahou Konate sur Thomas Heurtel :
« Dès les premiers entraînements, on voit que c’est Thomas Heurtel ! On voit très bien son potentiel. Je suis dans son équipe à l’entraînement et ça me permet de bien l’analyser. Ça fait plaisir d’avoir un gros joueur comme Thomas dans notre effectif pour pouvoir affronter le Monténégro et les Anglais car on sait très bien que ça va être de gros matches. Je pense qu’il va vraiment beaucoup nous apporter, que ce soit offensivement et défensivement. J’espère qu’il va faire deux gros matches, se qualifier et fêter ça tous ensemble. »
L’avis de Maxime Roos sur Thomas Heurtel :
« A l’entraînement, je suis dans son équipe et ça me permet de découvrir son jeu avec lui. Ça se passe vraiment bien. Il a une anticipation sur le jeu qui est vraiment incroyable. Il voit tout, il n’y a pas de perte de temps sur les passes, sur les choix qu’il fait. Il m’a vraiment impressionné sur les premiers entraînements. Ça reste un accomplissement en soi car il fait partie des joueurs que j’ai vu à la télé en étant jeune, en me disant « ah ! J’aimerais bien être à leur place ! Je vais travailler pour. » Aujourd’hui, je me retrouve à lui faire des passes, il me fait des passes, des alley oops. C’est gratifiant. Et en plus sous le maillot de la France, c’est génial. Comme j’avais pu côtoyer Boris Diaw sur sa dernière année de carrière en club. C’est ce que tout jeune joueur espère un jour pouvoir faire et ça se concrétise, c’est assez fou. »
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Quelles sont vos premières impressions avec ce retour en équipe de France ?
Je suis content de remettre ce maillot, surtout après ma blessure et ce championnat du monde que j’avais loupé. Je suis content aussi de retrouver des sensations dans le 5 contre 5, content de retrouver du plaisir à jouer au basket.
Comment vous êtes-vous entretenu physiquement ces dernières semaines, avec un préparateur physique ?
C’était assez compliqué avec la situation dans laquelle on est pour trouver une salle et des infrastructures pour garder la forme. J’ai contacté certaines personnes à Barcelone qui m’ont donné les clés d’une salle, qui s’appelle Next MVP, c’est plus ou moins comme la Hoops Factory en France. Je m’entraînais deux fois par jour, le matin et l’après-midi, individuellement. J’ai essayé de faire du mieux possible pour venir en équipe de France et garder la forme.
Estimez-vous être actuellement au maximum de votre niveau ?
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Photos: FIBA