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Thomas Heurtel : « On va devoir sortir un gros match pour gagner au Fener »

Avec 11 matchs à jouer encore pour le compte de la saison régulière, Barcelone et Thomas Heurtel sont en position précaire… mais rien n’est encore joué ! Comme nous le confiait Axel Toupane, tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre dans ce nouveau format de l’Euroleague… Dans le cas

Avec 11 matchs à jouer encore pour le compte de la saison régulière, Barcelone et Thomas Heurtel sont en position précaire… mais rien n’est encore joué ! Comme nous le confiait Axel Toupane, tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre dans ce nouveau format de l’Euroleague…

Dans le cas catalan, à 7 victoires pour 12 défaites et une décevante 11e place, Heurtel sait qu’il faudra encore jouer serré pour atteindre la postseason. Et ce d’autant plus quand il faut aller défier les champions en titre chez eux à Istanbul cette semaine.

« C’est un match très important pour nous », lance Heurtel sur le site de l’Euroleague. « On sait que ça va être une ambiance hostile. On doit limiter nos erreurs, c’est le plus important. Moins de balles perdues et moins de lancers ratés. On doit aussi contrôler les rebonds même si on sait que ce sera compliqué avec Jan Vesely et leurs autres joueurs athlétiques. On doit sortir un gros match pour les battre. »

Après cinq défaites de rang, le Barça a relevé la tête selon Heurtel. Mais il faudra davantage que 3 victoires sur les 5 derniers matchs pour rallier les playoffs.

« On a réussi à battre des grosses équipes et aussi à perdre contre des équipes plus faibles, surtout en déplacement. On doit limiter nos erreurs, surtout à l’extérieur. On a réussi à faire ça face au Khimki et c’est pour ça qu’on a gagné. Si on arrive à faire ça, on va continuer à progresser et gagner des matchs. On doit rester concentré sur notre jeu et on va s’améliorer. »

« Je m’entends super bien avec Pierre Oriola sur le terrain »

Heureux de faire enfin partie de ce club qu’il admire depuis longtemps, Heurtel fait encore partie des meilleurs passeurs du continent. A 11 points et plus de 6 passes par match, le meneur tricolore explique quels ont été ces modèles.

« J’aime beaucoup le jeu d’El Chacho [Sergio Rodriguez], mais aussi de Milos Teodosic. Nick Calathes réalise une grosse saison aussi. J’aime ce genre de joueurs, comme Sarunas Jasikevicius aussi par le passé. J’ai joué face à Dimitris Diamantidis quand il était en fin de carrière. Il y a aussi pas mal de gros défenseurs sur les lignes arrières dans la compétition. »

En l’absence de Kevin Séraphin touché au genou, Heurtel révèle qu’il a une relation privilégiée avec Pierre Oriola, l’intérieur espagnol du Barça.

« Il ne s’agit pas tant de répétitions que de relation avec les joueurs. Cette saison par exemple, je m’entends super bien avec Pierre Oriola sur le terrain. L’an passé, c’était avec Bryant Dunston. C’est toujours important pour un meneur d’avoir une connexion spéciale avec un des intérieurs, pour faire bouger les défenses adverses. Il faut évidemment s’entraîner pour développer cette relation privilégiée. Mais il faut deux joueurs pour compléter une passe. »

Dans une situation de must win pour ainsi dire, les barcelonais n’ont quasiment plus le droit à l’erreur sur cette fin de saison. Avec un dernier tiers de matchs à disputer, Thomas Heurtel et le Barça entament leur dernière ligne droite en Euroleague… Ça passe ou ça casse maintenant !

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