Thomas Ville (Roanne) à propos des 36 points de Marcquise Reed: « Il nous a portés tout au long du match »

C’est un succès large dans un match offensif (100-84) et importantissime pour la suite des évènements qu’a remporté, hier soir, la Chorale de Roanne sur Le Mans avec l’arrière américain Marcquise Reed (1,90m, 24 ans) sur un nuage : 36 points, 35 d’évaluation.

«J’espère que c’est le début de quelque chose, » a déclaré le coach Maxime Boire en conférence de presse. « Mardi, j’avais dit qu’il nous manquait une semaine de travail pour décrocher une victoire. C’est la récompense des joueurs et du public qui est venu ce soir. Ce n’est qu’une victoire, on sait ce qu’il nous reste à faire. Après on va enchaîner un calendrier difficile, il faut continuer à travailler pour s’y préparer. Déjà contre Strasbourg c’était pas mal, le bémol est le même, dans le contenu défensif où je suis pas content. Si on veut réussir à gagner d’autres matchs, il va falloir montrer un autre visage défensivement, individuellement et collectivement. Quand on a pris Marcquise, on était unanime pour dire qu’il avait le niveau de la Jeep® ÉLITE. On sait que c’est un très fort joueur offensif et il l’a montré ce soir.»

Thomas Ville a également apprécié le moment:

«Cette victoire fait du bien dans les têtes de tout le monde. On a été bon, on a défendu fort même si on prend 84 points. On a retrouvé de l’adresse, tout le monde a rentré ses paniers. On sait que tout le monde est adroit, ça ne pouvait pas durer. Marcquise nous a portés tout au long du match, c’était du grand Marcquise. Cette victoire était indispensable, ça nous fait recoller aux équipes devant nous.»

Le coach manceau Dounia Issa ne pouvait que constater que son équipe n’a pas tenu le choc en défense:

«C’est pas comme s’ils avaient fait un récital de passing game. Aujourd’hui on a perdu les duels les uns après les autres. Ça nous fragilise énormément en défense. On a tenté des choses en deuxième mi-temps avec la zone, ce qui nous a permis de faire un rapproché, mais ça a manqué de consistance sur la durée. Je n’oublie pas qu’on avait deux absents (Antoine Eito et Obi Emegano), mais quand même. Il faut féliciter Roanne, ils ont fait le match qu’il fallait faire.»