Déjà intronisé au Hall of Fame de la FIBA, Toni Kukoc est officiellement entré au panthéon du basket mondial dans la nuit de samedi à dimanche.
Accompagné de Michael Jordan et Jerry Reinsdorf, Toni Kukoc a livré un discours d’intronisation au Hall of Fame tout en sobriété, comme le joueur de collectif qu’il était. Pionnier européen aux Etats-Unis, le Slave a été professionnel pendant 21 saisons, dont 12 en NBA, et a remporté une flopée de médailles internationales avec la Yougoslavie puis la Croatie, son pays natal.
« J’ai toujours privilégié les succès collectifs aux objectifs individuels et maintenant que je suis ici devant vous, je peux confirmer que j’avais raison. Je suis incroyablement honoré de recevoir cette récompense, la plus importante de notre sport », a-t-il lancé sur la scène de Springfield.
Lors de son intronisation, Toni Kukoc a notamment évoqué sa jeunesse à Split mais aussi sa passion pour le foot, le tennis de table… et la ville de Chicago.
« Ma carrière se définit par deux villes : Split en Croatie, et Chicago. Je voudrais remercier ce monsieur derrière moi, Michael Jordan, et Scottie Pippen, pour m’avoir botté les fesses durant les JO de Barcelone. Ils m’ont motivé à travailler encore plus dur pour devenir un membre important des Chicago Bulls. Je veux aussi exprimer ma sincère gratitude à Jerry Reinsdorf et au regretté Jerry Krause pour m’avoir fait venir en NBA quand ce n’était vraiment pas quelque chose de commun. »
Photo : Toni Kukoc