Tony Parker donne ce matin une interview à L’Equipe en tant que président de l’ASVEL. Il se dit toujours dans l’attente de savoir si l’Euroleague va passer à dix-huit clubs dès la saison prochaine, ce qui pourrait débloquer une place pour son club. A la question de savoir si avec Gaëtan Muller (président délégué), Yohann Sangaré (assistant general manager) et son frère TJ (coach), c’est un peu les potes et la famille aux commandes, il répond:
« Ce n’est pas vrai. Je comprends que ça fasse parler, pas de problème. Dans mon club, oui, il y a des amis, mais sur la trentaine, quarantaine de salariés, il y a plus de la moitié des gens que je ne connaissais pas avant! L’aventure dans le sport, c’est une aventure humaine et à l’ASVEL on veut vivre une belle aventure humaine. Mais la première priorité, c’est de travailler avec des gens compétents. C’est quand même notre argent à Nico (Batum) et à moi! Je prends très sérieusement l’engagement des sponsors, la responsabilité des actionnaires. Je ne rigole pas avec ça. Tout le monde sait comment je gère mon business: un euro, c’est un euro. Les gens ne sont pas là parce que ce sont mes potes. Je ne vais pas donner un job pour donner un job. »
Photo: ASVEL