Après avoir demandé à son frère TJ d’évoquer la carrière de footballeur de Tony Parker, So Foot s’est adressé à l’intéressé lui-même en lui demandant comme il se débrouillait balle au pied au FC Dieppe.
« C’est dur à juger parce que c’était de 6 à 9 ans », répond t-il. « Je courais de partout, mais de là à te dire si j’étais bon ou pas… J’étais déjà super rapide, avec les mêmes qualités que j’avais au basket. J’adorais courir et, avec le temps, j’ai retrouvé pas mal de mouvements similaires entre les deux sports. Cette rapidité, le goût de l’effort, courir sans cesse, ça a commencé avec le foot. Et ça m’a bien aidé pour la suite (…) Je pense que j’aurais tout fait pu devenir footballeur professionnel, ça c’est sûr. En tout cas, quand j’avais 6 ans, c’était ce que je voulais faire. »
Son amitié avec l’ancien international, champion du monde en 1998, Thierry Henry fait qu’il est devenu un accro à la Ligue des Champions:
« En étant proche de Titi, je regardais attentivement tous les résultats d’Arsenal, puis du Barça. Je le suivais de malade. La Ligue des champions passait sur ESPN. Et avec le décalage horaire, c’était à 13 heures, pile avant de faire la sieste. C’était parfait. C’est plus simple à gérer que pour les footballeurs qui sont obligés de sacrifier des nuits pour suivre la NBA. »
Conséquence pour cet amour le ballon rond, le rapprochement avec l’OL de Jean-Michel Aulas:
« J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à investir en France. J’ai commencé avec le basket, mais mon objectif est d’investir dans le sport français de manière générale. À travers mon académie (la Tony Parker Adequat Academy, inaugurée en 2019, N.D.L.R.), il y déjà du e-sport et du tennis. Je suis un amoureux de sport. Le business reste du business, mais le foot a toujours eu une place spéciale pour moi. Ce n’est pas comme si j’investissais dans un secteur complètement inconnu pour moi. »
Photo: LNB
