Interrogé par L’Equipe, le président de l’ASVEL, Tony Parker, se montre très inquiet sur la situation économique en devenir du basket français, conséquence du deuxième confinement et du huis clos.
« Ce n’est vraiment pas facile. Je suis inquiet. Pour la première fois, je suis inquiet pour notre sport, mais aussi pour le sport français en général. J’ai déjeuné avec Tony Estanguet (président du comité d’organisation des JO 2024) la semaine dernière et nous sommes vraiment inquiets. La santé de tous est la priorité, il n’y a même pas à débattre là-dessus. Mais si l’on veut survivre, j’espère que le gouvernement va faire les choses nécessaires, comme il l’a fait lors du premier confinement, pour nous aider à nous en sortir. On a voulu montrer le bon exemple, rester soudés, en disant « OK, on joue pendant un mois, même à huis clos ». Il faut que l’on joue, ce serait très dangereux de s’arrêter encore, ne serait-ce que pour les athlètes en préparation pour les JO. Mais si ça dure plus longtemps, on va mourir ! Les clubs vont mourir. On ne peut pas jouer à huis clos toute une saison. »
Tony Parker affirme qu’il est prêt à monter en première ligne pour faire valoir les arguments du basket professionnel français:
« Je suis dispo pour aller discuter (…) Maintenant, je me sens prêt à avoir des discussions avec Jean-Pierre (Siutat), avec Roxana (Maracineanu, la Ministre des Sports) pour trouver des solutions pour sauver notre sport. »
Photo: LNB