Malgré sa victoire hier dimanche face à Pau (91-79), l’ASVEL a déjà concédé 4 défaites en 10 matches de Betclic Elite, et surtout pointe à la 17e place en Euroleague (3-7), mais pour son président Tony Parker, il y a zéro panique, comme il l’a confié au Progrès.
Déjà, il est direct : Tony Parker ne regarde pas les commentaires sur les réseaux sociaux. « Je m’en fous de ça ! »
« Oui, mais, si on veut aborder ce sujet, pour moi, il n’y a pas de panique à avoir. J’ai du mal à comprendre la réaction des gens. C’est marrant parce que, si nous gagnons les matches contre Belgrade, Dijon et le Bayern, que nous contrôlions, nous sommes cinquièmes en Euroligue et quatrièmes en Betclic et je ne serais même pas devant vous ce soir. Mais quand vous êtes l’Asvel, il faut s’exprimer. Je comprends, mais pour moi, il y a zéro panique. L’équipe doit continuer à progresser et nous devons finir les matches. On joue pendant quarante minutes. »
A propos de son frère, TJ, qui est attaqué de toutes parts sur les réseaux sociaux, Le Progrès lui demande si cela lui fait mal. Réponse :
« Non, il est costaud mentalement. Sinon il ne ferait pas ce job-là. » Plus loin, il insiste : « Nous avons changé beaucoup de joueurs et il faut que la mayonnaise prenne. Mais ça va venir avec le temps. » Et d’indiquer que le meneur Parker Jackson-Cartwright n’est pas menacé. « Nous regardons tout le temps pour voir si nous pouvons améliorer l’équipe. Mais il n’y a rien, pour l’instant, sur le marché. »
Le président ne veut pas entendre parler d’une saison de transition :
« Non. Nous voulons être compétitifs en Euroleague et essayons d’écrire l’histoire en remportant un quatrième titre d’affilée. Je n’appelle pas ça une saison de transition. »
Photo : TJ Parker, Infinity Nine Media