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Top-flop France-Canada : Cordinier-Yabusele-Lessort trio magique, la muraille Batum !

Contre le Canada (82-73), l’équipe de France a affiché une rage de vaincre exceptionnelle à l’image des prestations d’Isaïa Cordinier, Guerschon Yabusele, Mathias Lessort et Evan Fournier. “C’est la victoire de Vincent Collet”, résume Nicolas Batum, le patron invisible. Autopsie d’un exploit.

Isaïa Cordinier et Guerschon Yabusele © FIBA

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Isaïa Cordinier : 9/10

Il fut le premier facteur X des Bleus face au Canada (82-73). Titularisé et envoyé en mission défensive sur les arrières canadiens, il a transfiguré l’équipe de France (meilleur +/- de la rencontre, +19). Il a éteint Shai Gilgeous-Alexander lors des premières minutes, cruciales dans la victoire. Il a ensuite ajouté à sa palette du jeu sans ballon qui a libéré ses partenaires, de la pénétration et de la présence au rebond. Surtout, son adresse extérieure (4/5 derrière l’arc) a permis aux Bleus de s’échapper d’entrée de jeu (+13 en 9’30). 

Sa première mi-temps sans faute a été agrémentée d’un tir primé dès le retour des vestiaires pour créer le plus gros écart du match (48-29, +19). Davantage limité par les fautes en deuxième mi-temps, il a conservé une agressivité de tous les instants, à l’image de sa pénétration devant SGA (63-55, 33e), et plus globalement de son record de points en équipe de France (20 points) en seulement 24’51 minutes. Son unique perte de balle, arrachée par Lugentz Dort (71-66, 38e) fut finalement sans conséquence. Comme son père, le handballeur Stéphane Cordinier en 1996, il va disputer une demi-finale olympique.

Isaïa Cordinier : “C’est la magie de Paris !”
Auteur de son meilleur match sous le maillot bleu face au Canada (82-73), Isaïa Cordinier (20 points, 3 interceptions) est l’un des héros de la victoire magistrale en quart de finale. Une énorme performance qu’il raconte en zone mixte.

Guerschon Yabusele : 9/10

L’autre patron de la rencontre. Co-meilleure évaluation du match avec Cordinier (22), l’ailier-fort du Real Madrid a bénéficié de la mise en retrait de Rudy Gobert pour retrouver un rôle majeur (30 minutes) tandis qu’il n’avait pas encore signé son match référence dans ces Jeux Olympiques. Lui aussi dans le cinq de départ, il a joué un rôle crucial lors de la mise en bouche. Le Dancing Bear a surtout sorti les griffes quand les Canadiens ont durci le jeu en deuxième mi-temps et porté les Bleus avec lui. Son panier de filou suivi d’une faute offensive provoquée a complètement relancé l’équipe de France alors que le Canada était revenu un peu plus tôt à deux possessions (65-55, 34e). Son adresse dans le jeu (6/9 aux tirs) et sur la ligne (8/9 aux lancers) ont donné confiance à ses partenaires qui le lui ont bien rendu.

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