Ce soir, l’ASVEL reçoit Boulazac à l’Astroballe et Le Progrès est allé à la rencontre de Trent Meacham (1,90m, 31 ans) qui a porté une saison et demi le maillot vert et gagné un titre de champion de France. On se souvient qu’il avait interrompu son séjour dans le Rhône l’année dernière après quinze matches. Sa femme avait donné naissance à des jumeaux prématurément.Quand le journaliste lui demande si à l’époque il était exténué, il répond:
« A un moment oui. Non seulement physiquement, mais surtout nerveusement. Cela avait été une très longue et très difficile année. Ma femme avait passé presque toute sa grossesse à l’hôpital. Ensuite, nos garçons sont aussi restés à l’hôpital. Vivre tout cela loin de nos familles, alors que j’étais souvent parti de la maison… On en est arrivé à la conclusion que la chose la plus intelligente à faire était de rentrer tous ensemble. »
Trent Meacham est ainsi retourné aux Etats-Unis mais le démon du jeu a été le plus fort. Pour son retour en France, il a choisit Boulazac où l’attendait un seul match par semaine.
« J’ai été excité par ce challenge à Boulazac. C’était le meilleur compromis. On habite Trelissac. C’est une petite ville. Mais on a un grand jardin, une grande salle de jeux et la meilleure boulangerie de la région juste à côté… Sportivement, C’est très différent de ce que j’ai vécu les six saisons précédentes à Villeurbanne et Nanterre. J’ai un rôle de leader. Ce ne sera pas facile (de se maintenir). Mais j’apprends tous les jours en expérimentant ce nouveau chemin : comment rester positif et dans le combat ? C’est fun ! »
Statistiquement, le meneur Américain enregistre les statistiques les plus élevées de ses sept années en France (13,0 points et 5,1 passes).
Photo: BBD