Aller au contenu

Un livre sur les 20 ans de la LFB. Arnaud Dunikowski: « Ce sont les clubs qui font que la ligue est forte »

La Ligue Féminine de Basket propose à la vente un livre intitulé « 1998-2018, 20 ans de passion », qui retrace ses deux décennies à travers ses différentes actrices et acteurs. C’est le journaliste Pascal Legendre, que les lecteurs de BasketEurope connaissent bien, qui a réalisé les textes et la pré

La Ligue Féminine de Basket propose à la vente un livre intitulé « 1998-2018, 20 ans de passion », qui retrace ses deux décennies à travers ses différentes actrices et acteurs. C’est le journaliste Pascal Legendre, que les lecteurs de BasketEurope connaissent bien, qui a réalisé les textes et la préface est de Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis et Ministre de la Jeunesse et des Sports à la création de la Ligue Féminine en février 1998.

Chargé des relations presse et nouvelles technologies à la LFB, Arnaud Dunikowski a été le chef de projet de l’ouvrage et il nous en dit davantage.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Qui a eu l’idée de cet ouvrage ?

Irène Ottenhof, la directrice de la LFB, et Philippe Legname, le président, ont voulu laisser une trace physique des 20 ans. J’ai piloté ensuite la conception, la réalisation, la partie graphique, la recherche des imprimeurs, les études comparatives, le montage, comment construire le bouquin, quel chapitre, quelle photo on met ici et là. J’ai été aidé par les différents services du Pole Marque de la Fédération Française de Basket.

Combien cet ouvrage fait-il de pages, quel format, quelles illustrations ?

Il fait 96 pages en format A4 et il est découpé en quatre gros chapitres : les clubs, les joueuses, les évènements et à la fin sur les vingt saisons, il y a une partie archives avec résultats, classements, les top scoreuses, les MVP, de la première saison en 1998 jusqu’à la dernière en 2018. Pour les trois autres chapitres, c’est soit de l’interview, du portrait ou du texte pur ou alors des photos. Les photos sont issues de nos bases, la très grande partie appartenant au fond de la LFB avec celles de l’Open. Le reste provient des bases de la Fédération, du Musée du Basket et des photographes des clubs.

Ce livre est un peu le bouquet final de l’année de commémoration ?

C’est la cerise sur le gâteau. On a vécu une saison 2017-18 assez forte avec au final le sacre de Bourges. Toute l’année, il y a eu énormément de publications sur le site et les réseaux sociaux pour faire vivre toute l’histoire et le livre vient englober tout ce qui s’est passé pendant vingt ans. Ça fait un bel objet que l’on garde en souvenir, que l’on peut feuilleter n’importe quand. Il sort un peu après la vingtième saison mais ce n’est pas grave car on est sur des choses qui sont intemporelles.

Le 29 mai, vous avez organisé sur la Seine, à Paris, une soirée d’anniversaire, qui avait aussi clôturé ces vingt ans ?

Oui, on y avait dévoilé les deux cinq majeurs des vingt ans, en mettant à l’honneur le vingtième champion. On était près de deux cents à la soirée, on avait invité les joueuses qui étaient dans les deux cinq majeurs. Il y avait aussi des anciens entraîneurs, les anciens présidents, toute la famille du basket féminin français. L’idée c’était de mettre tous les acteurs de ces vingt ans au centre de la fête. Une grosse majorité des joueuses était là. Certaines n’avaient pas pu venir comme Endy Miyem qui était dans le cinq majeur mais qui était en WNBA. D’autres sont venues de loin comme Allison Feaster (NDLR : MVP étrangère en 2002, 03 et 04) qui a fait un aller-retour des Etats-Unis ou Ilona Korstine qui est venue spécialement de Russie (NDLR : ancienne joueuse de Bourges, vainqueur de l’Euroleague en 2001).

Elle est aujourd’hui Directrice Générale de la VTB League, ce qui prouve comme Yannick Souvré, qui est directrice de la Ligue de volley, et Audrey Sauret, qui est manager général à l’Hermine de Nantes, que les anciennes joueuses de LFB peuvent réussir ensuite chez les garçons ?

Ce sont des joueuses qui ont fait briller le championnat et qui font leur place dans le milieu masculin. C’est très bien. Ça montre que les femmes peuvent réussir dans un milieu masculin. Et inversement. Il y a des hommes qui ont réussi chez nous et qui sont retournés chez les garçons ensuite : Laurent Buffard, Hervé Coudray, Pierre Vincent. On peut passer de l’un à l’autre sans problème, peut-être que dans d’autres sports c’est plus compliqué.

https://www.facebook.com/liguefemininedebasket/videos/10155856852534620/?v=10155856852534620

Comment ont été désignés les cinq majeurs des vingt ans ?

On a établi une liste de vingt noms de joueuses françaises et étrangères par rapport au nombre de saisons jouées en LFB, au palmarès en club et en équipe nationale. Au mois de décembre 2017, on a organisé un vote sur le site et 1 300 personnes ont voté pour un cinq majeur français et un cinq majeur étranger. On a compilé toutes les joueuses qui ont reçu des votes et la joueuse française qui a été sélectionnée le plus grand nombre de fois dans tous les cinq majeurs était élue MVP du public. C’est Céline Dumerc (Tarbes, Bourges, Basket Landes) qui a été choisie du côté des joueuses françaises et Ann Wauters (Valenciennes, Villeneuve d’Ascq) pour les étrangères. Les quatre autres dans les deux catégories ont été désignées par un jury* en février 2018. Ce jury était présidé par Boris Diaw.

S’associer à la LNB pour la remise des trophées, ça s’est fait pour les 20 ans, n’est-ce pas aussi une évolution importante pour la Ligue Féminine ?

Complètement. On est sur une volonté politique d’associer les deux ligues. Il se trouve que c’est tombé l’année des vingt ans, c’est plus un hasard mais c’est encore plus beau, c’est un clin d’œil sympa. Il faut surtout que ça perdure. Là, c’est la deuxième année.

Vous avez cherché à unifier le processus avec celui des garçons notamment en désignant un MVP unique sans distinction de nationalité ?

On s’est mis sur le même mode de fonctionnement et il y a deux raisons. Premièrement, un MVP unifié ça a un peu plus de sens. Pourquoi séparer les étrangères des Françaises sachant qu’en LFB on a la chance d’avoir des Françaises très fortes et donc potentiellement « titrables » en MVP. C’est un peu différent chez les garçons. Deuxièmement, dans l’optique d’une soirée commune, on ne pouvait pas multiplier les trophées sinon cette soirée aurait duré trop longtemps. On s’est donc basé sur un titre de MVP plutôt que deux, la meilleure jeune et le meilleur entraîneur. Plus un cinq majeur, ce que l’on n’avait pas avant. Ça nous est apparu logique de remettre le même type de trophées que les garçons lors d’une soirée commune.

Pour revenir au livre. A quel public est-il destiné ?

A tous les fans de basket, masculin et féminin. C’est un livre sur l’histoire qui est qualitatif. Les images sont belles, le graphisme sympa. Ça peut intéresser un public très large.

Les joueuses sont fières d’appartenir à la Ligue Féminine et ce livre est aussi un lien entre les générations ?

Je ne vais pas faire un débat pour savoir si on est la meilleure ligue d’Europe ou pas mais les joueuses qui viennent en France sont contentes d’y être, d’y rester et pour certaines de revenir. On arrive à faire revenir des internationales françaises, Héléna Ciak, Endy Miyem, qui ont joué dans de très grands clubs européens. Elles trouvent un intérêt à revenir en France, il est peut-être plus familial, mais aussi de jouer ici. Elles le disent que la ligue française attire. On a des championnes WNBA qui sont venues (NDLR : Alysha Clark de Lyon, Kaleena Mosqueda-Lewis de Charleville et Samantha Whitcomb de Lattes-Montpellier, championnes 2018 avec le Seattle Storm). On voit qu’on a un peu de réussite sur les coupes d’Europe que l’on n’avait pas il y a quelques années. C’est surtout grâce au travail des clubs. Ce sont eux qui font que la ligue est forte, qu’elle attire.

*Le livre est en vente sur FFBB store.

*Boris Diaw (Président du jury), Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB), Philippe Legname (Président de la LFB), rène Ottenhof (représentante du DTN), Liliane Trévisan (L’Équipe – presse nationale), David Cozette (SFR Sport – TV), Sandrine Arrestier (La Voix du Nord – PQR), Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux), Laurent Buffard (entraîneur).

[armelse]

Qui a eu l’idée de cet ouvrage ?

Irène Ottenhof, la directrice de la LFB, et Philippe Legname, le président, ont voulu laisser une trace physique des 20 ans. J’ai piloté ensuite la conception, la réalisation, la partie graphique, la recherche des imprimeurs, les études comparatives, le montage, comment construire le bouquin, quel chapitre, quelle photo on met ici et là. J’ai été aidé par les différents services du Pole Marque de la Fédération Française de Basket.

Combien cet ouvrage fait-il de pages, quel format, quelles illustrations ?

Il fait 96 pages en format A4 et il est découpé en quatre gros chapitres : les clubs, les joueuses, les évènements et à la fin sur les vingt saisons, il y a une partie archives stats avec résultats, classements, les top scoreuses, les MVP, de la première saison en 1998 jusqu’à la dernière en 2018. Pour les trois autres chapitres, c’est soit de l’interview, du portrait ou du texte pur ou alors des photos. Les photos sont issues de nos bases, la très grande partie appartenant au fond de la LFB avec celles de l’Open. Le reste provient des bases de la Fédération, du Musée du Basket et des photographes des clubs.

Ce livre est un peu le bouquet final de l’année de commémoration ?

C’est la cerise sur le gâteau. On a vécu une saison 2017-18 assez forte avec au final le sacre de Bourges. Toute l’année, il y a eu énormément de publications sur le site et les réseaux sociaux pour faire vivre toute l’histoire et le livre vient englober tout ce qui s’est passé pendant vingt ans. Ça fait un bel objet que l’on garde en souvenir, que l’on peut feuilleter n’importe quand. Il sort un peu après la vingtième saison mais ce n’est pas grave car on est sur des choses qui sont intemporelles.

Le 29 mai, vous avez organisé sur la Seine, à Paris, une soirée d’anniversaire, qui avait aussi clôturé ces vingt ans ?

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité