Il n’y a qu’à voir les sourires affichés sur les visages de tous les Villeurbannais, ceux des recrues Neal Sako et Théo Maledon, et des anciens Nando De Colo et Edwin Jackson en première ligne, pour se rendre compte que l’ASVEL a tourné la page. Après deux saisons instables qui ont mené le club à sa première année sans titre depuis 2018, l’équipe villeurbannaise a parfaitement lancé sa saison avec des succès à Bourg-en-Bresse et contre Monaco en championnat puis, ce jeudi 10 octobre, l’ouverture du compteur en Euroleague contre la Virtus Bologne à l’Astroballe (87-85).
Une victoire que le collectif de Pierric Poupet doit à « sa force de caractère » mise en lumière par un premier quart-temps offensif frôlant la perfection (38-27 avec 7/7 à 3-points et 0 perte de balle) et une férocité sans faille pour résister aux assauts italiens dans le moneytime.
Ce qui n’étonne pas le coach de la Virtus, Luca Banchi, ancien entraîneur de Strasbourg, qui a pris l’habitude d’affronter Villeurbanne pour la troisième saison de rang : « Bien sûr que je ne suis pas surpris par l’ASVEL. Certes, ils ne débuteront pas chaque match avec une telle adresse mais les Villeurbannais ont très bien débuté leur saison, mieux que nous d’ailleurs. Ils ont une meilleure alchimie. Ils sont en confiance. C’était évident qu’ils allaient jouer à ce niveau. Nous nous attendions à ce genre d’opposition. C’est le genre d’adversaire auquel nous devons faire face dans l’énergie devant leurs fans. Ils ont été plus précis que nous, ils sont allés chercher les lancers-francs au bon moment et ont joué avec la bonne énergie. »