La Roca Team s’est présentée sans Jordan Loyd, Kemba Walker a été discret pour ne pas dire invisible, Elie Okobo (4 points) a été souvent à côté de la plaque, mais Mike James a été MONSTRUEUX : 28 points à 5/11 à trois-points, 8 rebonds, 5 passes et… des efforts défensifs. C’est toutefois de l’autre côté du terrain que les Monégasques ont fait la différence et grâce doit être rendu à John Brown qui a totalement éteint Chima Moneke. L’ancien Monégasque était jusqu’ici la meilleure évaluation (23,6), le deuxième marqueur (18,0 points) et le quatrième rebondeur (6,9) de l’Euroleague. Il est piteusement sorti du terrain avec 4 points, 4 rebonds et… 0 d’évaluation.
C’est donc Monaco qui a réussi à interrompre à la fois sa série de défaites (Anadolu Efes et Real Madrid) et celle de Vitoria qui comptait quatre victoires -sans prendre en compte celle face à Valence, une autre équipe d’Euroleague, mais en championnat ce week-end. C’est très rassurant.
Plusieurs changements de leader
Alors que Petr Cornelie était inclus dans le cinq de départ de Monaco, et qu’il s’y est bien installé mais a finalement très peu joué (7 minutes), Chima Moneke était maintenu sur le banc pour démarrer le match. Un début de match marqué par quantité de shoots extérieurs et plusieurs changements de leaders. Le ballon était souvent confisqué par Elie Okobo et Mike James (8 des 17 shoots de la première mi-temps). La gâterie du premier quart-temps a été l’oeuvre de John Brown auteur d’un panier du milieu du terrain avec la planche mais il n’a pas été validé pour quelques centièmes de seconde.
Baskonia à 3/13 à trois-points
Markus Howard commettait sa troisième faute mais ça ne l’empêchait pas de scorer à trois-points sur l’action suivante. Le + 4 de Monaco (21-25) ne faisait pas long feu. Comme toujours Chima Moneke était hyper actif et faisait des signes au public pour qu’il lui renvoie des vivas. On ne savait pas alors qu’il allait très vite rentrer dans l’ombre. Si les Monégasques ont mené durant l’essentiel du deuxième quart-temps, ils le devaient pour beaucoup à Mike James (9 points, 4 rebonds et 3 passes en 15 minutes) et au fait que Baskonia avait vendangé à trois-points (3/13). Mais sur la dernière action Codi McIntyre (6 points, 2 passes décisives et 5 rebonds dans cette mi-temps) se jouait de la défense de Yakuba Ouattara pour donner le lead à son équipe.
« C’est une équipe super talentueuse dans les situations de un-contre-un et en isolation, nous devons donc aider nos arrières à défendre là-dessus, » constatait à la mi-temps l’ailier de Baskonia Tadas Sedekerskis.
Le récital de Mike James
Un Mike James nanti de sa cape de Superman permettait à Monaco de démarrer la deuxième mi-temps sur des rails solides. 39-46 puis 46-54 (26e) avec deux trois-points de suite avec un défenseur sur le paletot de… Oui, Mike James. Cela ressemblait quand même à un one man gang en attaque et avec MJ sur le banc, Baskonia effaçait très vite son retard. 54-54. Malgré tout grâce à un solide jeu collectif et de la réussite extérieure, notamment Alpha Diallo, la Roca Team menait 59-62 à la 30e minute
Et Jaron Blossomgame a surgi
Le dangereux Markus Howard qui était en chaleur recevait sa quatrième faute. Ce n’était pas la seule bonne nouvelle. Avec John Brown en maître d’oeuvre , les Monégasques défendaient le fer et Mike James mettait un nouveau trois-points du vestiaire pour permettre le plus gros écart de la partie. 62-73. Baskonia en perdition ? Pas du tout. Monaco encaissait alors un 5-0.
C’était évidemment très tendu et la Roca Team ne marquait plus (70-73) mais continuait d’ériger une muraille de l’autre côté du terrain. Une interception, un contre… la victoire semblait assurée. Mais une faute anti-sportive de Mike James relançait les Basques. Alpha Diallo a eu l’occasion de tuer le match à 22 secondes du buzzer mais il a loupé ses deux lancers-francs. Markus Howard à 9 mètres égalisait. Allions nous avoir droit à une prolongation ? Non. Sur un tir raté de Mike James, Jaron Blossomgame surgissait de nulle part au rebond offensif et offrait la victoire à son équipe sur un dunk violent et salvateur.
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