Andrea Bargnani (Italie), Marco Belinelli (Italie), Jose Calderon (Espagne), Roko Ukic (Croatie), Hedo Turkoglu (Turquie), Pops Mensah-Bonsu (Grande-Bretagne), Rasho Nesterovic (Slovénie)… Sept joueurs européens dans l’effectif d’une franchise NBA, on n’avait jamais vu ça. Et Toronto est en train de devenir le nouveau point de débarquement des immigrants européens en partance pour l’Amérique. Seule franchise installée hors du sol des Etats-Unis, les Raptors ont un coach canadien et leur vice-président des opérations basket n’est autre que Maurizio Gherardini, le légendaire dirigeant du Benetton Trévise.
Ceci explique peut-être cela car, désormais, deux des trois italiens de la Ligue joueront à Toronto et l’effectif regorge de joueurs étrangers. L’internationalisation de la NBA est un phénomène qui s’accentue partout mais Toronto en est l’exemple le plus frappant. Imaginez que Chris Bosh manque quelques matchs, l’équipe pourrait alors aligner un cinq Calderon-Belinelli-Turkoglu-Bargnani-Nesterovic totalement européen, une première dans une NBA assez conservatrice.
L’an dernier, les Celtics étaient par exemple très fiers d’avoir pu compter sur une équipe totalement américaine pour remporter le titre et des équipes comme San Antonio ou Toronto qui osent faire confiance aux joueurs internationaux sont encore des exceptions.
United Colors of Toronto
Andrea Bargnani (Italie), Marco Belinelli (Italie), Jose Calderon (Espagne), Roko Ukic (Croatie), Hedo Turkoglu (Turquie), Pops Mensah-Bonsu (Grande-Bretagne), Rasho Nesterovic (Slovénie)… Sept joueurs européens dans l’effectif d’une franchise NBA, on n’avait jamais vu ça. Et Toronto est en train de