Malgré la crise sanitaire et économique, le Valencia Basket va faire passer son budget à 24,87 millions d’euros pour la saison en cours grâce à ses mécènes, l’homme d’affaires Juan Roig et sa femme Hortensia Herrero, les propriétaires de Mercadona, une chaîne de supermarchés espagnole.
Le club taronja a reconnu à plusieurs reprises qu’il maintient son train de vie grâce aux apports que Juan Roig et Hortensia Herrero font chaque année pour compenser les pertes. Entre la saison 2016-2017 et compte tenu du budget du club pour 2020-2021, les pertes cumulés dépasseront 61 millions d’euros !
Le club a terminé la saison dernière avec des dépenses de 22,34 millions d’euros (en tenant compte du 1,4 million pour l’organisation de la phase finale de l’ACB), tandis que les recettes s’établissaient à… 7 millions d’euros (un chiffre supérieur de 28% à celui de la saison précédente) faisant apparaître des pertes de 15,34 millions d’euros.
La publicité et le sponsoring ont apporté la saison dernière pour 2,2 millions d’euros au budget. Venaient ensuite les abonnés et partenaires avec deux millions d’euros, et la billetterie avec 1,6 million d’euros, 17% de plus que en 2018-2019.
Le personnel de l’équipe première masculine, en tenant compte à la fois des salaires, des déplacements et des autres éléments liés à la compétition, représente 60% des dépenses du club, tandis que la section féminine atteint les 6%. Le reste des dépenses correspond aux sports de base et au personnel du club.
La contribution de ses mécènes a amené Valencia Basket sur les des dix dernières saisons à remporter trois Eurocup, un championnat national et une Super Cup et à participer à l’Euroleague.
Valencia Basket est ainsi un bon exemple du côté factice de l’économie de nombre de clubs espagnols et d’Euroleague. On ne peut toutefois que le féliciter pour la transparence de ses comptes.
Photo: Valencia Basket