Le Mans a renversé Boulazac en deuxième mi-temps (99-78) et Valentin Bigote (1,94m, 27 ans) a été le plus prolifique des Manceaux avec 19 points. Pour sa deuxième saison au MSB, l’ancien Dijonnais est sur les mêmes bases que lors de l’exercice précédent (12,4 points, 10 d’évaluation). Il est devenu une valeur sûre de la Jeep Elite. Et ce n’est pas uniquement un shooteur longue distance même s’il est efficace dans ce secteur (36,3% de réussite à trois-points).
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C’est un match qu’il fallait prendre pour bien démarrer l’année ? Vous l’avez fait en deux temps ?
Clairement. En première mi-temps, on a eu de bons passages mais globalement on manquait de rythme. Ils ont alterné aussi les défenses et comme on n’avait pas de rythme, on réfléchissait trop et on a perdu un peu de lucidité en attaque. C’était mieux en deuxième mi-temps, on a couru, on a joué avec agressivité et ça s’est mieux passé et le résultat est là. C’est bien d’avoir gagné ce match de reprise, maintenant on a Châlons-Reims qui va être un gros match à l’extérieur. Ils ont une très bonne attaque alors il va falloir défendre pour gagner ce match.
Boulazac a employé une zone, c’est ça qui vous a perturbé ?
Oui. Mais comme je le disais c’est juste que l’on manquait de rythme, on n’était pas agressif. En deuxième mi-temps, ils l’ont fait et on n’a pas eu trop de problèmes à l’attaquer. Il fallait juste bouger la balle et être agressif. C’est vrai qu’en première mi-temps, on ne courait pas et défensivement on faisait aussi moins de stops. Après un bon début de match, on a eu un peu plus de mal. C’est bien d’avoir réagi en deuxième mi-temps pour s’assurer la victoire.
C’est la différence entre une équipe, Boulazac, qui enchaîne les défaites alors que vous, vous êtes à 6 victoires en 7 matches ? La confiance s’est installée ?
Oui. Je pense que l’on est bien en ce moment, on joue bien, et c’est vrai qu’eux ne sont pas dans une bonne passe. Il ne fallait pas trop les mettre en confiance. On a bien vu à Pau qu’une équipe en confiance, c’est compliqué en Pro A. On savait que Boulazac c’est une bonne équipe même s’ils sont avant-derniers. Honnêtement, tous les matches sont difficiles cette année. Il fallait jouer comme on a pu le faire par exemple contre l’ASVEL ou tous les matches que l’on a gagné précédemment. On l’a plutôt bien fait sur la globalité du match.
Brandon Taylor n’était pas là ce soir et quand c’est le cas, le coach dit vouloir chercher des solutions notamment pour la création. Vous avez envie d’avoir ce rôle ?
Bien sûr. C’est ma deuxième année ici et j’aime bien les responsabilités. J’ai eu pas mal de temps de jeu ce soir (23’) et ça s’est bien passé. Il faut enchaîner les matches et c’est la régularité qui va primer. J’espère que le coach va continuer à me faire confiance, à me donner des minutes, et moi, en tous cas, je ferai le maximum à chaque match.
A propos de Brandon Taylor, il a été absent durant toute la première partie de saison -opération au pouce-, il est revenu, il a été très bon, il s’est blessé de nouveau contre l’ASVEL -à l’orteil du pied gauche- et il était absent à Pau et ce soir. Ça change l’équipe quand il n’est pas là ?
Oui. On a vu qu’il a apporté énormément quand il était là. Il n’a malheureusement pas fait beaucoup de matches jusqu’à présent et j’espère que ça va aller mieux pour cette deuxième partie de saison car quand il est là, il nous apporte pas mal. Vu qu’il n’a pas été beaucoup là, on a aussi appris à jouer avec les joueurs qui étaient présents. C’est vrai que son agressivité, le fait de pousser la balle, c’est aussi un scoreur, c’est sûr qu’il nous a beaucoup apporté. J’espère qu’il jouera le prochain match et qu’il n’aura plus ses pépins qu’il a eu pratiquement toute la première partie de saison.
Vous avez fait ce soir 6/6 dans le jeu intérieur. C’est une nouvelle facette de votre jeu offensif ?
Honnêtement, j’ai toujours montré que je pouvais faire les deux même si les gens pensent que je suis un shooteur. J’ai montré ces dernières années que j’étais pas mal agressif vers le cercle. Ce soir j’avais l’opportunité d’aller vers le cercle donc je l’ai fait. Malheureusement, il y a un ou deux trois-points que j’aurais pu mettre. J’essaierai de corriger ça au prochain match pour avoir de bons pourcentages sur les 2 et 3-points. En tous les cas, l’agressivité que j’ai mise a été bénéfique ce soir et j’espère que ça continuera comme ça.
Vous avez une sorte de tear drop (1), c’est une inspiration de Tony Parker ?
Non ! (sourire) Il n’y a pas que lui qui le fait ! Je les ai mis ce soir. Ça ne rentre pas tout le temps, ce sont des shoots qui ne sont pas évidents. Je les travaille, c’est beaucoup de toucher, et j’espère que je les mettrai encore par la suite. Ce sont des shoots qui sont bien au basket car ils sont intermédiaires et c’est compliqué à défendre.
(1) Le tear drop est un tir pris à l’intérieur de la raquette avec une courbe supérieure à la normale, souvent par des meneurs de jeu afin de pouvoir passer la balle par-dessus les big men. Il se prend à un ou deux pieds. Tony Parker et l’Espagnol Juanca Navarro l’ont popularisé.
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C’est un match qu’il fallait prendre pour bien démarrer l’année ? Vous l’avez fait en deux temps ?
Clairement. En première mi-temps, on a eu de bons passages mais globalement on manquait de rythme. Ils ont alterné aussi les défenses et comme on n’avait pas de rythme, on réfléchissait trop et on a perdu un peu de lucidité en attaque. C’était mieux en deuxième mi-temps, on a couru, on a joué avec agressivité et ça s’est mieux passé et le résultat est là. C’est bien d’avoir gagné ce match de reprise, maintenant on a Châlons-Reims qui va être un gros match à l’extérieur. Ils ont une très bonne attaque alors il va falloir défendre pour gagner ce match.
Boulazac a employé une zone, c’est ça qui vous a perturbé ?
Oui. Mais comme je le disais c’est juste que l’on manquait de rythme, on n’était pas agressif. En deuxième mi-temps, ils l’ont fait et on n’a pas eu trop de problèmes à l’attaquer. Il fallait juste bouger la balle et être agressif. C’est vrai qu’en première mi-temps, on ne courait pas et défensivement on faisait aussi moins de stops. Après un bon début de match, on a eu un peu plus de mal. C’est bien d’avoir réagi en deuxième mi-temps pour s’assurer la victoire.
C’est la différence entre une équipe, Boulazac, qui enchaîne les défaites alors que vous, vous êtes à 6 victoires en 7 matches ? La confiance s’est installée ?
Oui. Je pense que l’on est bien en ce moment, on joue bien, et c’est vrai qu’eux ne sont pas dans une bonne passe.
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Photo: MSB
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