Ce vendredi soir, Valérie Garnier a coaché une première fois le Tours Métropole Basket, qui a eu un sursaut à la fin du temps réglementaire pour obtenir la victoire en prolongation, face à Berck (84-75), qui se retrouve avec lui au find fond du classement de la NM1. Au préalable, l’ancienne coach de l’équipe de France féminine s’est exprimée dans la Nouvelle République sur son choix de s’orienter vers une équipe masculine.
Valérie Garnier, 57 ans, a remplacé au Tours Métropole Basket Thomas Drouot alors que l’équipe est en grosse difficulté.
« Je suis ravie de rejoindre ce grand club puisqu’il a une bonne réputation, déclare t-elle. La ville de Tours est aussi une ville de basket. Tout s’est fait très vite. J’ai voyagé hier (mercredi), en faisant les 800 kilomètres entre le Var et Tours en voiture. Il y a beaucoup d’excitation, j’ai dirigé ma première séance, j’ai vécu mon premier dunk en tant qu’entraîneuse d’une équipe garçon. C’est un club qui a une très belle structure et de l’ambition. Donc cela cochait beaucoup de cases pour m’attirer. »
Passer des filles aux garçons doit se faire en douceur :
« Ce n’est pas nouveau que le basket masculin m’intéresse car j’ai essayé d’amener certains principes de vitesse, de puissance et de rythme dans le secteur féminin. Quand on parle de basket, c’est la même chose au masculin ou au féminin. Ce qui change, ce sont les individus et peut-être le management. Je vais découvrir ça petit à petit à leurs côtés. Mais j’ai déjà vu que c’étaient des joueurs à l’écoute, capables de bien travailler et c’est un bon début. On va apprendre à se connaître. »
Valérie Garnier était sans équipe depuis la fin des Jeux Olympiques de Tokyo :
« Les parquets me manquaient, ça, c’était une certitude, depuis un an et cinq mois sans équipe. J’avais dans l’ambition de partir à l’étranger l’année dernière. Cet été, j’ai signalé à mon agent que le secteur masculin m’intéressait. J’ai eu la chance de faire le tour du basket féminin, j’ai vécu beaucoup de choses à tous les niveaux. C’est ce qui m’a interrogée et donné envie de passer le pas. J’aime les challenges, les nouvelles histoires. Et là, je trouve qu’il y a une belle histoire à inventer. »
Photo : FIBA