Situation peu ordinaire, Mersin est à la fois son adversaire actuel en finale du championnat (2-0 pour Fenerbahçe) et en demi-finale d’Euroleague. Ce Final Four à forte présence française sera le troisième de la carrière de Valérie Garnier, intronisée l’an passé au Hall of Fame de la FIBA, après ceux disputés avec Bourges en 2013 et 2014. Pour Basket Europe, la technicienne française plonge au coeur d’une saison intense et palpitante.
Valérie, en 2019, alors que vous dirigiez les Bleues pendant l’Euro, vous aviez appris sans ménagement, et de manière assez abrupte, que votre contrat avec Fenerbahçe n’était pas reconduit. Qu’est-ce qui vous a donné envie de revenir dans ce club aujourd’hui ?
"Pour remettre un peu les choses dans le contexte, j’avais effectivement quitté Istanbul en laissant toutes mes affaires là-bas, puisque j’avais déjà commencé à travailler sur l’équipe. Le contrat n’était pas signé et j’étais en fin de contrat, mais on avait commencé à travailler. Moi, j’étais focus sur mon Euro, j’avais confiance dans ma GM, je pensais que tout allait bien. Mais au fur et à mesure dans nos discussions, elle me disait qu’elle ne savait plus trop ce qui se passait, des choses comme ça. Et effectivement, la veille du début de l’Euro, on m’a annoncé qu’on ne renouvellerait pas mon contrat et que j’allais être remplacée. Et dans les quinze jours qui ont suivi, tout mon staff a pris la même direction…
Qu’est-ce qui a rendu ce retour possible, et vous a conduit à quitter les garçons de Tours (NM1) dont vous étiez la coach ?