Dans un entretien à Liliane Trévisan pour L’Equipe, Valérie Garnier revient sur la non-reconduction de son contrat à la tête de l’équipe de France féminine après les JO de Tokyo, et aussi sur le moment douloureux qu’elle a vécu, il y a quatre ans.
« J’en parle ouvertement depuis peu. Ma peur, c’était qu’on me regarde différemment, qu’on me trouve faible. En 2017 (défaite en finale de l’Euro 71-55), ça a été très difficile de tenir le cap. J’ai appris en avril que j’avais un cancer du sein, juste avant la finale de la Coupe de France et les playoffs avec Bourges. Je me suis fait opérer mi-mai. Mon staff le savait, mais beaucoup de joueuse ne le savaient pas. Entraîner durant cet Euro a été une façon de tenir le coup. J’ai caché ça jusqu’en 2020. J’en parle dans un livre (Rebond, aux Editions Michel Lafon), qui est sorti hier (jeudi), sur l’accompagnement des malades, comment les relancer par le coaching sportif. Et je me suis aperçue qu’après avoir formalisé tout ça, j’étais mieux. (Amusée). C’est un peu comme formaliser ma non-reconduction de contrat. »
En ce qui concerne son avenir professionnel, Valérie Garnier hésite entre conserver un poste dans la structure fédérale ou repartir à l’étranger, elle qui fut la coach du Fenerbahçe en 2018-19.
Photo: FIBA