La Grèce a inquiété l'Allemagne grâce à un premier quart-temps très réussi, mais cela n'a pas suffi face à la solidité du champion du monde. La déception de la défaite est légitime pour une équipe qui aurait pu se qualifier pour la première demi-finale olympique de son histoire en remportant cette rencontre. Cela ne s'est pas joué à grand chose, comme l'a relevé le sélectionneur Vassilis Spanoulis à la sortie du terrain.
"Nous y étions mais le momentum du match a changé à cause d’un ou deux gros tirs que nous n’avons pas marqué, contrairement à eux. Nous avons repris l’avantage au troisième quart-temps, mais de petits détails ont changé l’élan et la physiologie du match. Je suis très fier de tout ce que nous avons fait cette saison"
Un avenir prometteur
Une élimination qui ne doit pas faire oublier que le parcours de sa sélection dans ces Jeux Olympiques est plutôt réussi. Pour leur retour à ce niveau après 16 ans d'absence, Giannis Antetokounmpo et ses compatriotes n'ont jamais paru décrochés dans leurs matches et se sont même extirpés du très compétitif groupe A (Australie, Espagne, Canada). De quoi envisager l'avenir sereinement pour l'ancienne légende de l'Olympiakos, qui veut construire sur cette belle compétition pour maintenir la Grèce parmi les meilleures nations du monde.
"Nous avons placé la Grèce dans le top mondial. Nous avons montré à tout le monde que nous étions en compétition avec les meilleurs. Nous avons maintenant la base, la culture et l’ADN pour le faire à nouveau dans les prochaines années et devenir une très bonne équipe. [...] Nous devons conserver le noyau dur de cette équipe, ne pas changer chaque année. C’est très important. Ce genre de choses ne peut pas arriver "par magie". Il faut s'appuyer là-dessus et faire un peu plus chaque année"
Lancé il y a tout juste un an, le cycle Spanoulis commence donc plutôt bien. La suite se dessinera lors des deux fenêtres internationales de novembre 2024 et de février 2025, en attendant l'EuroBasket qui aura lieu lors de la prochaine intersaison.