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Vassilis Spanoulis (Grèce) : "À ce niveau, on ne peut pas avoir des temps faibles de 12 minutes"

Malgré un début de match satisfaisant et une belle réaction en seconde partie de match, la Grèce s'est inclinée contre l'Espagne (84-77). Une deuxième défaite que le sélectionneur Vassilis Spanoulis met sur le compte de la fébrilité mentale de son équipe, désormais au bord de l'élimination.

Giannis Antetokounmpo © FIBA

Ambitieuse avant le début des Jeux Olympiques il y a quelques jours, la Grèce est désormais proche de sortir de la compétition dès le premier tour. La faute à deux défaites contre le Canada puis l'Espagne, lors desquelles la sélection hellène n'a pas réussi à se montrer suffisamment constante malgré un potentiel certain. Interrogé par le média grec Gazzetta à propos de ce qui manquait à son équipe pour faire basculer les matches du bon côté, le sélectionneur Vassilis Spanoulis ne s'est pas défilé. Pour la légende grecque, le problème de son équipe se trouve avant tout dans les têtes :

"Dans ce tournoi, celui qui est le plus fort mentalement gagne. À ce niveau, vous ne pouvez pas avoir des temps faibles de 12 minutes ou oublier la défense pendant des mi-temps entières. Nous n’avons même pas commis de fautes à plusieurs reprises. Cela montre que nos esprits étaient ailleurs. Nous avons été négativement impactés par le rythme des Espagnols, à qui nous avons donné trop de lancers-francs. (Sergio) Llull nous a fait beaucoup de dégâts et en même temps a porté ses coéquipiers."
"La pression du résultat a ralenti l'équipe dans toutes ses réactions"

Pourtant bien partis dans cette rencontre (20-12), les Grecs ont ensuite relâché leurs efforts et l'ont payé cher dans le deuxième quart-temps. Menés d'une douzaine de points, ils ont bien réagi dans la deuxième partie du match - avec une défense "incroyable" selon les mots de leurs coach. Giannis Antetokounmpo et ses coéquipiers sont revenus au contact, mais cela n'a pas suffi pour arracher la victoire dans une fin de match non-maîtrisée :

"La pression du résultat a ralenti l’équipe dans toutes ses réactions (défensivement et offensivement). Cependant, nous avons eu deux tirs à trois points propres pour égaliser, avec Giannis et Larentzakis. Le second a été pris un peu à la hâte. Nous avons essayé d’ouvrir le terrain avec Giannis dans le rôle de poseur d’écran et Papanikolaou et Larentzakis à trois points, mais nous n’avons pas trouvé la bonne solution"

Résultat des courses : avec deux défaites en autant de rencontres, les Grecs se retrouvent bons derniers du terrible groupe A. Le succès du Canada contre l'Australie les maintient pour le moment en vie dans l'optique d'une qualification pour les quarts de finale. Mais il faudra battre cette solide sélection nord-américaine tout en espérant des résultats favorables dans les autres groupes pour passer ce premier tour. Une mission pas impossible, mais qui semble tout de même très compliquée.

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