A 38 ans et alors qu’il avait été aperçu pour la dernière fois chez les pros en 2016 sous les couleurs de Vichy-Clermont, Victor Samnick (2,03m) a fait son retour dans le monde professionnel pour porter le maillot de l’intrigant Paris Basketball.
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La première fois que vous avez concrètement entendu parler de ce projet Paris Basket mené par David Kahn, c’était quand ?
C’était il y a deux ans. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai signé au club à l’été 2017, parce qu’on m’avait parlé de ce projet. J’ai signé pour participer sur le terrain et pour faire mes formations pour devenir coach dans la continuité.
Comment s’est déroulée votre première rencontre avec David Kahn ?
C’était très intéressant. C’est finalement comme quand tu rencontres une nouvelle personne. Tu apprends à la découvrir, tu essayes de comprendre le projet de sa propre voix pour savoir ce qu’il en pense et comment il voit les choses. C’était intéressant et on voit bien les choses évoluer depuis le début.
Vous avez été de l’aventure Paris Basket Racing, quels souvenirs gardez-vous ?
C’est très différent parce qu’évidemment les choses étaient déjà mises en place et l’équipe était déjà en Pro A. C’était des approches différentes. A l’époque Gordon Herbert (ndlr, entraîneur du PBR) ne voulait pas que les joueurs soient trop impliqués dans l’administratif. Il concentrait juste les joueurs sur le fait de gagner les matchs pour rester crédible au niveau sportif avant tout. Dans ma situation, c’est encore plus différent parce que je suis en phase de reconversion. Maintenant, je suis un peu plus impliqué du fait de la formation que je passe à la FFBB qui est supposée aider dans le projet sportif.
Vous avez arrêté votre carrière pro en 2016 à Vichy-Clermont. A-t-il fallut vous convaincre de repartir en Pro B ?
Ça s’est fait plutôt naturellement en raison de plusieurs facteurs. D’abord je pouvais encore jouer, physiquement je me sens bien. Pour moi cette opportunité allait avec la reconversion, pouvoir un peu jouer et échanger mon expérience.
Quels ont été les premiers mots que vous avez échangés avec le coach à son arrivée ?
Je le connaissais déjà, mais il m’a dit qu’il s’attend à ce que j’amène mon expérience, que je sois un exemple pour les jeunes. Ce n’est pas exactement ce qu’il m’a dit mais je pense que le fait que je sois dans les lignes, que je participe à fond, ça va encourager les jeunes à faire pareil.
Quel est votre sentiment sur le groupe construit cet été ?
Je suis comme un nouveau joueur dans une nouvelle équipe. Je découvre les joueurs avec leurs qualités et après c’est le coach qui gère tout. Je n’ai pas à juger quoi que ce soit. Je trouve qu’on a beaucoup de talent, on a beaucoup de jeunes et quelques joueurs d’expérience. Il ne manque plus que l’alchimie prenne entre les joueurs et le style de jeu que le coach veut développer. On se découvre tous, le plus important est d’abord d’apprendre à se connaître.
La présaison vous a conforté dans l’idée que vous êtes sur le bon chemin ?
Oui, on apprend à se connaitre. Ça évolue, on a intégré beaucoup de choses par rapport à ce que le coach propose. On se comprend mieux, il y a encore beaucoup de boulot, mais on ne va pas garder les résultats de présaison et de Leaders Cup comme exemple. On va juste dire qu’on progresse, qu’on évolue. Je ne peux pas me projeter, mais on a encore du travail.
L’objectif sera de se maintenir pour cette saison ?
Je pense que c’est ce qui est dans la tête de tout le monde. On va essayer d’aller le plus haut possible. On va prendre les matchs les uns après les autres et on verra où ça nous mène. Le but est de gagner le plus de matchs possible.
Comment vous voyez votre avenir ? Encore une petite saison après celle-là si tout va bien ou direction le coaching ?
C’est du 50/50. L’opportunité de coacher serait la priorité, mais pas en tant que head coach. D’abord en assistant, surtout si je veux aller vers le haut niveau. Mais s’il faut continuer de jouer un an même après avoir eu le diplôme, pourquoi pas. Je pense que je peux encore donner une année, mais il ne faut pas pousser (sourire).
Au cours de votre immense carrière, vous avez fait six belles années à Nancy. Vous avez déjà coché la date de votre retour là-bas ?
Non, j’essaye de ne pas me projeter comme ça, j’ai déjà beaucoup de choses à faire. Mais c’est sûr que c’est très spécial pour moi Nancy. J’en garde beaucoup de bons souvenirs entre la ville, le public, les titres… Mais je ne veux pas rester là-dessus. Je suis dans une autre phase et je dois me concentrer sur le projet actuel. Ça me fera très plaisir de rentrer à Nancy et de jouer à Gentilly.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué là-bas d’un point de vue basket ? D’avoir remporté les deux seuls titres de l’histoire du club, l’Euroleague avec Nicolas Batum, le public…
Il y a tellement de choses… Je pense que le public est le numéro un. C’est un des publics qui m’a le plus porté. Les clubs de supporters étaient géniaux, les dirigeants aussi. J’y ai tellement de souvenir je ne peux pas sortir une seule chose. J’y ai eu de super coéquipiers, j’ai eu beaucoup d’expériences de vie à Nancy, dans les vestiaires. C’était vraiment un passage rempli de bons souvenirs et d’expériences qui m’ont à la fois permis d’évoluer en tant que personne et tant que joueur. Avec Nancy chaque titre a été spécial à sa manière, en Euroleague on avait une belle équipe. Ça a été vraiment très riche.
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La première fois que vous avez concrètement entendu parler de ce projet Paris Basket mené par David Kahn, c’était quand ?
C’était il y a deux ans. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai signé au club à l’été 2017, parce qu’on m’avait parlé de ce projet. J’ai signé pour participer sur le terrain et pour faire mes formations pour devenir coach dans la continuité.
Comment s’est déroulée votre première rencontre avec David Kahn ?
C’était très intéressant. C’est finalement comme quand tu rencontres une nouvelle personne. Tu apprends à la découvrir, tu essayes de comprendre le projet de sa propre voix pour savoir ce qu’il en pense et comment il voit les choses. C’était intéressant et on voit bien les choses évoluer depuis le début.
Vous avez été de l’aventure Paris Basket Racing, quels souvenirs gardez-vous ?
C’est très différent parce qu’évidemment les choses étaient déjà mises en place et l’équipe était déjà en Pro A. C’était des approches différentes. A l’époque Gordon Herbert (ndlr, entraîneur du PBR) ne voulait pas que les joueurs soient trop impliqués dans l’administratif. Il concentrait juste les joueurs sur le fait de gagner les matchs pour rester crédible au niveau sportif avant tout. Dans ma situation, c’est encore plus différent parce que je suis en phase de reconversion.[/arm_restrict_content]
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Photo : Paris Basketball