Victor Wembanyama (2,21 m) honorera sa première sélection en équipe de France lors de la fenêtre de qualification à la Coupe de monde 2023 de novembre face à la Lituanie et la Bosnie. C’est détendu et motivé que le phénomène de 18 ans se présente sous le maillot bleu. L’intérieur des Metropolitans a répondu aux questions d’un pool de journalistes à Nanterre.
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Qu’est-ce que cela vous fait de retrouver le Palais des Sports de Nanterre et avec le maillot de l’équipe de France ?
« Ça fait du bien de rejouer ici. C’est spécial et, objectivement, c’est l’une des meilleures salles en France. Le maillot bleu, je l’ai déjà porté chez les jeunes et je retrouve cette motivation. Le maillot bleu, c’est quelque chose d’important pour moi. J’ai été vice-champion d’Europe en U16 et on aurait pu faire plus s’il n’y avait pas eu la crise sanitaire. Se battre pour son pays, ça donne une énergie intérieure. »
Comment visualisez-vous votre première sélection ?
« Pour cette première, je vais essayer de bien m’inclure dans le projet, de m’adapter au mieux à l’environnement. »
Est-ce que Vincent Collet, votre coach à Boulogne-Levallois et en équipe de France, a eu le temps de vous parler de ce rassemblement ?
« Un petit peu mais on est déjà bien pris avec notre équipe de Boulogne-Levallois. C’est un coach qui travaille tout le temps. »
Que pouvez-vous apporter à cette équipe de France ?
« Sur le terrain, de la fraîcheur, de la présence. Puis, à tous les niveaux mais encore plus en équipe de France et en FIBA, de la défense. »
Une première sélection, c’est une étape importante dans une carrière. Comment est-ce que vous vivez tout ce qui arrive depuis votre séjour à Vegas ?
« Très bien, je n’ai jamais été aussi concentré dans mon projet. Sincèrement, ma vie n’a pas changé. L’engouement, la sollicitation, ce n’est pas nouveau. Je m’y prépare depuis que je suis né en fait. Donc ça ne me surprend pas. Plus le temps avance, plus mes objectifs sont palpables. Je reste focus. »
Cette équipe de France est jeune, à l’image de Boulogne-Levallois. Est-ce que cela signifie que vous devez jouer et dominer comme en club ?
« Je ne dirais pas ça. Il faut d’abord s’adapter, apprendre à jouer ensemble. Même avant ma saison à Levallois, je ne me disais pas qu’il fallait que je domine absolument. Le premier objectif, c’est de gagner, peu importe la manière. C’est ce que je vais faire avec l’équipe de France. Aux Metropolitans, au-delà des succès individuels, ce sont les victoires collectives qui priment. »
« Progresser sous Vincent Collet est mon meilleur atout »
Le choix de revenir dans votre région natale, d’être proche de votre famille, c’était aussi un élément clé ?
« Pour l’instant, mon choix a porté ses fruits. Je n’ai jamais eu de doute là dessus. Je suis concentré à fond sur ce que je viens de faire, notamment grâce à mon entourage familial qui m’aide énormément dans ce qui est l’année la plus importante de ma vie. »
Quand on voit Stephen Curry ou LeBron James qui commentent vos propres performances, qu’est-ce que l’on ressent ?
« Ça ne change rien. La parole de personne dans le monde ne peut être plus valorisante que la réalisation de la vision de mon projet. Il se caractérise par différents objectifs à court, moyen et long terme. Je vais garder cela pour moi mais il y en a un que je peux vous dire, c’est d’être premier de la Draft 2023. »
Au-delà d’être votre coach en club puis en équipe de France, est-ce que vous ressentez l’intention de Vincent Collet de vous faire sans cesse progresser ?
« Oui, très clairement. C’est la principale raison pour laquelle je suis venu à Boulogne-Levallois. J’ai beaucoup parlé avec lui en amont et depuis que je suis arrivé, c’est mon meilleur atout. Je savais plus ou moins à quoi m’attendre, mais je suis agréablement surpris. Au-delà du niveau, de ses connaissances, c’est son implication, à quel point il est prêt à faire au mieux pour avoir un projet personnalisé et sain. »
Depuis Vegas, vos performances vont crescendo, comme si ce séjour vous avait encore plus boosté que crispé ?
« Malgré les attentes, je n’ai pas du tout été crispé. Ça m’a donné un peu plus de travail, surtout dans la communication. Je suis quelqu’un qui fonctionne mieux quand j’ai du travail à faire. Je suis très organisé. Je fais des bonnes journées, des longues nuits. C’est comme cela que je veux vivre ma vie. »
Quelle est la place de l’équipe de France dans ce projet ?
« L’équipe de France, c’est un projet prépondérant. Ça restera toujours dans un coin de ma tête. »
Quel est votre plus ancien souvenir de l’équipe de France ?
« (Longue réflexion) Je ne sais pas, un des plus forts, ce serait le contre de Nicolas Batum. Je me souviens avoir regardé les équipes de France à Londres, à Rio aux JO… Quelque chose qui m’a marqué, c’est plus de jouer avec ou contre des joueurs que je regardé à la télévision. Antoine Diot, avec qui je jouais l’année dernière par exemple, que je regardais quand j’avais 10-12 ans. C’était fou. »
Pour finir, racontez-nous ce panier à trois-points sur un pied inscrit face à Limoges ?
« Que je vous le raconte, alors (sourires) tout a commencé… Plus sérieusement, c’était quelque chose de maîtrisé et que je travaille depuis pas mal de mois, avant cet été même. C’est dans mon état d’esprit de continuer à innover, en plus de mettre beaucoup de points, de contres, prendre beaucoup de rebonds. »
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Qu’est-ce que cela vous fait de retrouver le Palais des Sports de Nanterre et avec le maillot de l’équipe de France ?
« Ça fait du bien de rejouer ici. C’est spécial et, objectivement, c’est l’une des meilleures salles en France. Le maillot bleu, je l’ai déjà porté chez les jeunes et je retrouve cette motivation. Le maillot bleu, c’est quelque chose d’important pour moi. J’ai été vice-champion d’Europe en U16 et on aurait pu faire plus s’il n’y avait pas eu la crise sanitaire. Se battre pour son pays, ça donne une énergie intérieure. »
Comment visualisez-vous votre première sélection ?
« Pour cette première, je vais…
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À Nanterre, à l’occasion de la fenêtre internationale des qualifications à la Coupe du monde 2023.
Photo : Victor Wembanyama (Tuan Nguyen)