Interrogé sur l'équipe de France dans la 2e partie de son interview à First Team, Victor Wembanyama n'a pas caché son attachement à la sélection nationale et sa motivation à l'idée de porter le maillot bleu lors des prochaines échéances internationales.
Alors qu'il réalise une excellente saison avec les Metropolitans 92 et qu'il va prendre la direction des Etats-Unis dans quelques semaines, Victor Wembanyama garde l'équipe de France dans un coin de sa tête. Dans la longue interview donnée à First Team cette semaine, l'intérieur de 19 ans a évoqué ses débuts sous le maillot bleu, l'importance de l'équipe de France à ses yeux ou encore ses rapports avec les cadres de la sélection.
Sur sa découverte de l’équipe de France A sans les joueurs NBA et Euroleague :
"C’était un peu un rêve d’enfant. J’ai joué avec des gars que je voyais à la télé quand j’étais petit. L’équipe de France, c’est vraiment un truc de fou. Surtout le fait de jouer en France, c’est le top. Pour ma première fenêtre, je ne m’attendais pas à avoir un rôle aussi important dès le début. Je pensais m’en remettre un peu plus au coach et aux joueurs expérimentés, écouter des gars comme Paul Lacombe qui ont fait je ne sais combien de fenêtres et de campagnes. Mais finalement, il n’y a pas de raison. Tout en restant humble, je vais quand même remplir le rôle que le coach me demande de remplir. Il a énormément confiance en moi."
Sur la perspective disputer la Coupe du Monde cet été avec l'équipe de France :
"Pour moi, il n’y a pas de petite compétition en équipe de France. Je pense que les J.O. sont quand même au-dessus, mais même en championnat d’Europe ou en championnat du monde, tu te sacrifies sur le terrain ! J’ai eu la chance de faire les deux en jeunes et c’est toujours la même sensation quand tu es sur le terrain : je pense que ça débloque quelque chose de jouer pour un pays que j’aime, avec ce maillot, chanter l’hymne national... C’est quelque chose que je vois aussi beaucoup chez les adversaires de tous les coins du monde. L’Argentine, la Serbie… J’ai déjà joué contre des Serbes en Euroleague ou en France, ce ne sont pas les mêmes joueurs en équipe nationale."
Sur sa possible association avec Rudy Gobert, Joel Embiid ou Moustapha Fall :
"Ça serait dommage de ne pas utiliser ça à notre avantage, ça fait un peu rêver. J’ai hâte de voir comment ça va se passer aux entrainements. Défensivement, je pense que ça peut être du jamais vu."
Sur son rapport avec les cadres de l’équipe de France :
"J’échange un petit peu avec eux, notamment Rudy (Gobert) avec qui j’ai une facilité à discuter. Mais sinon, j’essaye de ne pas trop m’immiscer. Ils sont bien occupés déjà. On n’a pas encore vraiment discuté de l’équipe de France tous ensemble."
Photo : Victor Wembanyama (FIBA)