Victor Wembanyama sur les JO de Paris : “La médaille d’or est atteignable”

C’est un Wemby ambitieux que les médias français ont retrouvé ce jeudi à la sortie de l’entraînement des San Antonio Spurs. Deux jours plus tôt, l’équipe de France héritait de l'Allemagne, championne du monde en titre, du Japon et du vainqueur du TQO de Riga (Lettonie) dans le groupe B aux JO de Paris 2024. Un tirage au sort “abordable” pour Victor Wembanyama.

“On a un groupe potentiellement piège, même s'il semble intéressant et abordable pour nous. Les États-Unis ? Jouer une équipe en poules ou en demi-finales revient au même. Le fait qu'ils viennent au complet est ce qu'il y a de mieux pour moi. Je préfère jouer la meilleure sélection de chaque pays, plutôt qu'affronter seulement deux ou trois d'entre eux”, affirme l’international tricolore aux 4 sélections.

Le natif du Chesnay, dont les souvenirs les plus lointains de JO remontent à la finale des filles à Londres en 2012, aura probablement une chance unique de vivre des Jeux Olympiques tout près de chez lui cet été. Ne pas décrocher l’or susciterait de la déception si… “Je verrai ça comme un échec si je pense qu'on aurait pu mieux faire ! Et en même temps, je pense que la médaille d'or est très atteignable si on joue de manière à ne pas avoir de regrets”.

Interrogé sur sa potentielle association avec Rudy Gobert, Wemby a affirmé que le staff technique était déjà en train de se creuser la tête sur le sujet.

“J'y pense et j'en parle déjà avec les joueurs et les responsables en équipe de France. Ça va être quelque chose de nouveau et de rarement vu avec deux profils comme ça en même temps sur le terrain. Il y a un vrai travail de recherche de la part des coaches et de notre part pour voir comment faire marcher cette association.”

Plus important, comment Victor Wembanyama va-t-il gérer les deux mois qui sépareront sa fin de saison chez les Spurs, le 14 avril, jusqu'au début de la préparation des Bleus à l'INSEP, le 17 juin ?

“Je vais me reposer quelques jours dès la fin de la saison, et après ce sera workout non-stop jusqu'aux JO (sourire). Je vais être à la fois en France et aux États-Unis, mais plus souvent aux États-Unis. Tout simplement pour la qualité des structures auxquelles j'ai accès ici. Et j'espère que Rudy nous rejoindra le plus tard possible, ce sera un bon problème (qualifié pour les playoffs avec les Timberwolves). »