Aller au contenu

Vidéo - Nicolas Batum et les Bleus : "Il faut tout remettre à plat afin d'éviter une vraie catastrophe"

Nicolas Batum est l'invité de First Team et il s'explique sur l'élimination de l'équipe de France à la Coupe du monde après seulement deux matches (Canada et Lettonie) et sur la stratégie à mettre en place pour les JO de Paris.

"Je pense que pour la suite, le long terme, cela peut être une bonne chose ce qui s'est passé," positive t-il avant de revenir sur le lourd échec face aux Canadiens (65-95). "Je ne vais pas dire que c'est de la suffisance ou que l'on s'est vu trop beau, mais c'est ce que l'Argentine nous a fait en 2019, par exemple. On a un problème avec ça, oui, on s'est fait rentrer dedans. L'arbitrage, je n'ai rien contre. C'est souvent l'équipe qui est la plus physique qui va gagner à la fin dans un match comme ça. Il y a 43-40 à la mi-temps. On n'est pas largué mais c'est un miracle d'être aussi proche."

Nicolas Batum, qui va fêter ses 35 ans en décembre, estime que sa place aux Jeux Olympiques de Paris ne doit pas être assurée en fonction de son seul CV et il réclame de la concurrence :

"Moi, poste 3 starter, il est peut-être temps d'essayer autre chose."

- Poste 4 ?, demande First Team.

"... Si je vais aux JO... Tout le monde doit être en compétition maintenant. C'est fini les douze ! Pour moi. C'est un truc... C'est fini, faut arrêter avec ça. On est à un virage très dangereux. Il y a eu une génération TP, moi, Nando (De Colo) jusqu'à Evan (Fournier), et là, on arrive à un truc très dangereux, j'ai l'impression. Je pense qu'il faut tout remettre à plat. C'est ce que l'on a fait en 2009. Il faut faire ça maintenant avant qu'arrive une autre catastrophe l'année prochaine. Il ne faut pas faire 2003, 2016. Il y a quatre leaders, Rudy (Gobert), Evan, Nando, moi. Ce que l'on a fait c'est très bien, mais même nous on doit être en compétition. Oui, les jeunes arrivent, mais ils sont où ? Ils ne viennent pas, ils refusent. Il faut qu'il y ait cette compétition. Ca veut dire qu'il faut que l'on s'entraîne deux fois par jour, par exemple. Il faut repartir dans les tranchées, remettre tout à plat pour éviter une vraie catastrophe."

Photo : FIBA

Commentaires

Fil d'actualité